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Rendre à l'Algérie ce qui appartenait à la Numidie



Rendre à l'Algérie ce qui appartenait à la Numidie
La Kabylie commémore, depuis hier, le 34e anniversaire du Printemps berbère et le 13e anniversaire du Printemps noir. Ces deux dates qui restent pour la région deux repères fondamentaux.La Kabylie commémore, depuis hier, le 34e anniversaire du Printemps berbère et le 13e anniversaire du Printemps noir. Ces deux dates qui restent pour la région deux repères fondamentaux.Une date en particulier, celle du 20 avril 1980, car, c'est à partir de cette révolte citoyenne encadrée par une jeune élite d'après-guerre que la question identitaire et des libertés démocratiques est posée publiquement et de manière pacifique.En 1980, une génération de militants a eu le mérite de casser la chape de plomb de l'ex-parti unique. Tout en combattant pacifiquement l'hégémonie arabo-islamiste, une idéologie réactionnaire négatrice de l'identité amazighe, elle a contesté le système du parti unique pour revendiquer un Etat démocratique et social qui fut d'ailleurs l'objectif même du combat libérateur. Ce « Printemps de Prague » a posé les jalons du combat démocratique public, porté alors par le Mouvement culturel berbère (MCB), dont 24 animateurs avaient été arrêtés.Il a fallu la mobilisation de la population pour que les militants du MCB soient libérés le 26 juin de la même année. Après tous les sacrifices, que reste-il du message de Tafsut Imazighen (printemps amazigh) ' La génération d'aujourd'hui a-t-elle assimilé le combat de ses aînés qui ont affronté les mains nues la répression du parti unique ' L'université de Tizi-Ouzou, qui fut le bastion du combat démocratique, est-elle restée fidèle à l'esprit du combat du MCB 'Si l'engagement militant semble quelque peu ramolli dès lors qu'il a épousé d'autres formes de lutte, il n'en demeure pas moins que les jeunes d'aujourd'hui, notamment les étudiants, sont plus que jamais attachés à la symbolique du 20 Avril. Telles sont toutes les questions qui sont revenues durant les conférences et les tables rondes du programme concocté par les organisateurs. Egalement des expositions qui ressuscitent le long combat pour rendre à l'Algérie, ce qui appartenait à la Numidie.A juste titre, et pour perpétuer la flamme militante du Printemps berbère, un film documentaire intitulé "Ad Yidir mmi-s umazigh", réalisé par Assad El-Hachimi, secrétaire général du Haut commissariat à l'Amazighité (HCA), en hommage à l'ancien moudjahid et militant de la cause amazighe, Idir Aït Amrane, disparu en 2004, sera projeté lundi à Tizi-Ouzou, a indiqué samedi le réalisateur. Le film biographique de 52 mn retrace, avec des témoignages de membres de la famille de l'ex-président du HCA, de ses amis, de ceux qui se sont intéressés à son itinéraire et des documents d'archives, le "parcours du moudjahid de la lutte anti-coloniale et militant de la culture amazighe", a précisé M. Assad.Le parcours commence en 1924, avec la naissance d'Idir Aït Amrane au village Tikidount, dans la commune d'Ouacif (Tizi-Ouzou). Pendant ses études à Alger, alors qu'il était étudiant au lycée de Ben Aknoun, il découvre son goût pour la poésie et se consacre à la production d'un florilège de textes engagés pour la cause amazighe, dont les célèbres poèmes, "Ekker ammis umazigh" (réveille-toi fils d'Amazigh) et "Ghuri yiwan umddakul" (Mon Ami). Au lendemain de l'indépendance nationale, Idir Aït Amrane a occupé plusieurs postes importants, dont le dernier a été celui de président du HCA.Le documentaire, réalisé en kabyle, sera une occasion pour "faire connaissance avec son goût pour la culture et la poésie, ainsi que sa sensibilité particulière au recouvrement de la personnalité algérienne dans toute sa dimension et découvrir un homme qui s'est investi corps et âme au service de la lutte de libération nationale, dès son jeune âge", a observé M. Assad. "Ad Yidir mmi-s umazigh", réalisé en 10 mois, a été tourné au village de Bouabderahmane (Tizi-Ouzou), Alger, Tiaret et Oran, ainsi qu'en France et Suisse.Une date en particulier, celle du 20 avril 1980, car, c'est à partir de cette révolte citoyenne encadrée par une jeune élite d'après-guerre que la question identitaire et des libertés démocratiques est posée publiquement et de manière pacifique.En 1980, une génération de militants a eu le mérite de casser la chape de plomb de l'ex-parti unique. Tout en combattant pacifiquement l'hégémonie arabo-islamiste, une idéologie réactionnaire négatrice de l'identité amazighe, elle a contesté le système du parti unique pour revendiquer un Etat démocratique et social qui fut d'ailleurs l'objectif même du combat libérateur. Ce « Printemps de Prague » a posé les jalons du combat démocratique public, porté alors par le Mouvement culturel berbère (MCB), dont 24 animateurs avaient été arrêtés.Il a fallu la mobilisation de la population pour que les militants du MCB soient libérés le 26 juin de la même année. Après tous les sacrifices, que reste-il du message de Tafsut Imazighen (printemps amazigh) ' La génération d'aujourd'hui a-t-elle assimilé le combat de ses aînés qui ont affronté les mains nues la répression du parti unique ' L'université de Tizi-Ouzou, qui fut le bastion du combat démocratique, est-elle restée fidèle à l'esprit du combat du MCB 'Si l'engagement militant semble quelque peu ramolli dès lors qu'il a épousé d'autres formes de lutte, il n'en demeure pas moins que les jeunes d'aujourd'hui, notamment les étudiants, sont plus que jamais attachés à la symbolique du 20 Avril. Telles sont toutes les questions qui sont revenues durant les conférences et les tables rondes du programme concocté par les organisateurs. Egalement des expositions qui ressuscitent le long combat pour rendre à l'Algérie, ce qui appartenait à la Numidie.A juste titre, et pour perpétuer la flamme militante du Printemps berbère, un film documentaire intitulé "Ad Yidir mmi-s umazigh", réalisé par Assad El-Hachimi, secrétaire général du Haut commissariat à l'Amazighité (HCA), en hommage à l'ancien moudjahid et militant de la cause amazighe, Idir Aït Amrane, disparu en 2004, sera projeté lundi à Tizi-Ouzou, a indiqué samedi le réalisateur. Le film biographique de 52 mn retrace, avec des témoignages de membres de la famille de l'ex-président du HCA, de ses amis, de ceux qui se sont intéressés à son itinéraire et des documents d'archives, le "parcours du moudjahid de la lutte anti-coloniale et militant de la culture amazighe", a précisé M. Assad.Le parcours commence en 1924, avec la naissance d'Idir Aït Amrane au village Tikidount, dans la commune d'Ouacif (Tizi-Ouzou). Pendant ses études à Alger, alors qu'il était étudiant au lycée de Ben Aknoun, il découvre son goût pour la poésie et se consacre à la production d'un florilège de textes engagés pour la cause amazighe, dont les célèbres poèmes, "Ekker ammis umazigh" (réveille-toi fils d'Amazigh) et "Ghuri yiwan umddakul" (Mon Ami). Au lendemain de l'indépendance nationale, Idir Aït Amrane a occupé plusieurs postes importants, dont le dernier a été celui de président du HCA.Le documentaire, réalisé en kabyle, sera une occasion pour "faire connaissance avec son goût pour la culture et la poésie, ainsi que sa sensibilité particulière au recouvrement de la personnalité algérienne dans toute sa dimension et découvrir un homme qui s'est investi corps et âme au service de la lutte de libération nationale, dès son jeune âge", a observé M. Assad. "Ad Yidir mmi-s umazigh", réalisé en 10 mois, a été tourné au village de Bouabderahmane (Tizi-Ouzou), Alger, Tiaret et Oran, ainsi qu'en France et Suisse.




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