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Rencontre prévue aujourd'hui entre Benghabrit et le partenaire social: Les syndicats n'ont pas reçu d'invitation




La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a annoncé le lancement des concertations avec le partenaire social, pour examiner les préoccupations socioprofessionnelles soulevées récemment par les syndicats du secteur, demain jeudiLes syndicats du secteur de l'éducation ont affirmé n'avoir reçu, au moment où nous mettons sous presse, aucune invitation officielle du ministère de l'Education nationale pour réunion, ajoutant avoir accordé un délai de 15 jours à la tutelle, pour tenir un dialogue sérieux avec ses partenaires sociaux.
Contacté, le secrétaire général du Satef, Boualem Amoura, a affirmé que sa formation syndicale n'a pas été conviée à la rencontre annoncée à la presse, mardi dernier par la ministre, Nouria Benghabrit. Soulignant sa disposition de s'entretenir sérieusement avec la tutelle, fondé sur des bases solides, notre interlocuteur a indiqué avoir donné un délai de 15 jours au ministère, pour pouvoir ouvrir les voies du dialogue. «Tout d'abord, je tiens à souligner que les déclarations faites par Benghabrit mardi dernier, étaient destinées à la presse, puisque pour le moment, le Satef n'est toujours pas convié à cette rencontre», a-t-il expliqué. Et d'ajouter : «Notre syndicat, à l'instar des cinq autres qui forment l'intersyndicale de l'éducation, ont déposé individuellement leur préavis de grève prévue pour le 21 janvier, ce lundi». Pour ce qui est de l'appel au dialogue lancé par les responsables du secteur de l'éducation, Amoura affirme être disposé à répondre à une préalable invitation. «Nous sommes prêts à entretenir un dialogue serein et constructif avec le ministère, afin de pouvoir régler les problèmes du secteur», a-t-il estimé. «Nous allons l'écouter, prendre acte, puis comprendre ses intentions et ses propositions», a-t-il dénoté. Cependant, «si nous ne sommes pas satisfaits, et si le dialogue n'est pas sérieux, nous allons maintenir la grève annoncée pour le 21 janvier», n'écartant pas une escalade prochaine aussi. Messaoud Boudiba, porte-parole, du Cnapeste, a indiqué de sa part, être d'accord pour tenir un dialogue avec le ministère. «Il est vrai que le Cnapeste n'a pas encore reçu une invitation officielle, pour prendre part à la rencontre annoncée par la ministre, mais si nous sommes conviés, nous allons répondre favorablement à l'invitation», a-t-il expliqué, avant de souligner : «le Cnapeste est toujours disposé à entretenir un dialogue responsable et constructif, qui tend à régler les problèmes du secteur». Idir Achour, secrétaire général du Cla, a, de sa part, refusé de prendre part à cette rencontre, à laquelle il n'a pas été convié. «L'invitation doit être envoyée au moins deux jours avant la date prévue de la réunion. Or, on a rien reçu», a-t-il déploré. Soulignant que les syndicats ne rejettent pas le dialogue, mais souhaitent un dialogue sérieux, il a indiqué que «La ministre a un délai de 15 jours pour ouvrir les voies de dialogue, sinon, nous allons maintenir la grève prévue pour le 21 janvier prochain». Accompagnée du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a annoncé le lancement des concertations avec le partenaire social, pour examiner les préoccupations socioprofessionnelles soulevées récemment par les syndicats du secteur, demain jeudi. Ces concertations permettront l'examen des dossiers soumis par le partenaire social auprès du ministère. Affirmant que les portes de son département sont toujours ouvertes, elle a exprimé son «regret» quant au retrait de quatre syndicats de la charte d'éthique éducative signée en novembre 2015. Se prononçant à propos de la grève de l'intersyndicale, la ministre l'a qualifiée de droit constitutionnel. Pour rappel, le Collectif des syndicats autonomes du secteur de l'Education avait appelé, lundi, à une grève d'une journée, le 21 janvier, laquelle sera suivie de sit-in devant les directions de l'éducation à travers tout le territoire national. Benghabrit avait salué, samedi passé, la proposition de l'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation (UNPEF), d'organiser une rencontre les 9 et 10 janvier en cours, pour examiner les dossiers déposés, réitérant à ce propos, son engagement au dialogue et à la concertation avec tous les acteurs sociaux, en vue de résoudre les problèmes soulevés, à même de préserver la stabilité du secteur.


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