Relizane

Toutes les promesses avancées par les responsables, relatives à l'amélioration des conditions de transport des élèves, sont restées lettre morte.C'est ce que nous révèle, désolé, un parent d'élèves de Belhacel, une cité sise à quelque 20 km au nord du chef-lieu de wilaya. «On a beau apprécier l'ouverture d'un lycée à Sidi Khettab, mais le problème de transport est toujours posé, puisque nos enfants continuent toujours à vivre le calvaire pour rejoindre leur établissement», explique-t-il, en affirmant que la majorité des filles lycéennes ont abandonné leur scolarité à cause justement du manque de transport.Ils sont des dizaines de filles et de garçons à quitter leur maison avant le lever du soleil dans l'espoir de se frayer une place dans un bus assurant la desserte Relizane-Sidi Khettab. «Ce déficit en ramassage scolaire, qui a toujours pénalisé les apprenants de la région, continue malheureusement de peser de tout son poids et handicape la bonne scolarisation de nos enfants», a noté un fonctionnaire, père de jeunes scolarisés. «Dans le temps, nous étions contraints de rallier Relizane pour rejoindre CEM et lycées, des fois nous rentrions à pied, mais depuis les choses ont changé et je refuse que mon enfant subisse ce que j'ai moi-même j'ai subi durant mon enfance», a-t-il souligné.Un autre n'a pas caché son amertume devant le sujet : «C'est douloureux de voir quotidiennement des petits enfants courir pour arriver à l'heure avec tout ce que cela peut engendrer comme risques.» Aussi, parents et scolarisés sollicitent l'intervention des autorités pour le renforcement du transport scolaire. «Nos enfants sont ceux de l'Algérie et ils méritent eux aussi de la considération», a conclu Mohamed, qui affirme qu'il a été obligé d'arrêter la scolarisation de sa fille.