Algérie

Reliant la rue Ben M’Hidi à celle des Aurès



Le passage Tolga sera-t-il réhabilité ? Les riverains du passage Tolga, plus communément appelé passage Tahar, en plein centre ville d’Oran, n’en peuvent plus. A l’origine de leur détresse, il y a la dégradation avancée du cadre de vie dans cette bretelle qui relie l’avenue Larbi ben M’hidi à la rue commerçante des Aurès, La Bastille pour les nostalgiques. En effet, les lieux se trou-vant dans un piteux état et leur décadence étant inexorable, la cinquantaine de propriétaires, locataires et autres commerçants qui y habitent ou travaillent par nécessité, n’arrivent plus à supporter cette descente aux enfers. Et pour cause, les immeubles n’ayant pas été traités depuis des décennies, l’humidité, conjuguée au poids de l’âge, à la vétusté ainsi qu’à l’absence de travaux de réparation et d’entretien, en ont eu raison. Pour preuves tangibles de cette légitime inquiétude, les profondes lézardes des murs et leur inéluctable effritement. Et comme si cette descente aux enfers ne suffisait pas à venir à bout des nerfs les plus coriaces, il y a toutes ces saletés pour rendre les lieux plus repoussants encore. Afin de suppléer aux carences et s’éviter les risques de maladies, des riverains n’hésitent pas à se convertir en éboueurs pour débarrasser le passage des tas d’ordures et autres rejets qui rendent l’atmosphère irrespirable. La proximité du marché de la rue des Aurès constituant un autre facteur dans la détérioration de la situation, le passage attire de plus en plus de rats, de chats et autres rongeurs dont la simple présence peut provoquer l’irréparable. D’autre part, l’éclairage public étant inopérant depuis deux longues années, le soir venu, le site est plongé dans une obscurité à couper au couteau. A l’origine de cette défaillance, nos sources avancent la présence de maraudeurs qui, mettant à profit les ténèbres, convergent vers le passage où ils s’adonnent à leurs sports favoris, la consommation des boissons alcoolisées et autres pratiques immorales et réprouvables. Ces scènes durant jusqu’au petit matin, les citoyens ont interpellé les pouvoirs publics et demandé l’intensification des patrouilles des services de police. Enfin, pour éviter la catastrophe qui se profile, les citoyens reviennent à la charge et interpellent les responsables du service de nettoiement de la ville d’Oran et ceux de l’OPGI et leur demandent de prendre en charge cette situation et d’intervenir avant qu’il ne soit tard. Selon nos interlocuteurs, la situation devenant de plus en plus dangereuse, seule une sérieuse prise en charge de ce problème peut réhabiliter ce site. Ces appels au secours, dont la légitimité ne fait pas l’ombre d’un doute, seront-ils entendus et exaucés ? Leïla B. & N.M.



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