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Relation de complémentarité ou d'exclusion et interaction


Relation de complémentarité ou d'exclusion et interaction
Peut-on concilier vie de famille et vie professionnelle. Cela dépend des familles et des métiers. Une famille bien constituée d'éléments accommandants et un métier non contraignant peuvent aller de pair. En effet, un métier, on lui consacre beaucoup de temps ; en retour, il nous apporte énormément non pas seulement comme argent, mais comme expérience et leçon à retenir pour la vie.Mais cela dépend du métier et de celui qui l'exerce. Le métier, ce n'est pas seulement un gagne pain, mais c'est aussi une école qui nous apprend chaque jour ce que nous devons retenir pour l'avenir.Une famille pour les vieux joursOn se marie pour avoir une descendance qui va sauvegarder le nom de famille. Toute personne qui n'a pas de famille, est supposée avoir décidé de mener une vie singulière. Et la singularité est mal vue. Fonder une famille est quelque chose de tout à fait naturel. Le père de famille travaille pour entretenir les siens et avoir les moyens de vivre. Par ailleurs, il a le devoir de ne pas négliger la famille sous prétexte que le travail est accaparent.Les responsabilités professionnelles ne doivent pas occulter les responsabilités familiales ou pousser ceux qui les assument à la négliger, car avec des efforts de compréhension, on finit par comprendre qu'on peut concilier famille et travail. La famille, c'est une conjointe et des enfants au minimum. La famille a besoin de protection, d ?entretien, de suivi pour les enfants dans leur apprentissage scolaire afin que rien ne vienne compromettre une phase de leur cursus d'apprentissage.Et la famille, c'est aussi une culture, une identité, une éducation, une entrée dans la compétition vers le meilleur, sinon l'excellence. C'est une question d'honneur et de dignité. Le père, sous prétexte d'exercer des responsabilités professionnelles n'a pas le droit de faillir à ses devoirs familiaux. Quel que soit le corps de métier où on exerce, on a l'obligation de ne négliger aucun des points précités.Un travail, un gagne-pain, une garantie pour l'avenirIl y a des métiers qui accordent plus de liberté, de loisirs qui assurent une meilleure disponibilité pour la gestion de la famille. Il y a plusieurs cas de figure qui vont de celui qui fait un travail agréable qui laisse quelque temps au travail d'esclave qui condamne la personne à un accaparement total. C'est une question de situation, de diplôme, de chance pour le travailleur et la personne. Il y a aussi plusieurs corps de métiers et plusieurs grades. Mais notre propos ne porte pas sur ces considérations.Nous avons à parler d'un métier, de ses avantages et de ses inconvénients, des devoirs professionnels. Lorsqu'on a occupé un poste de travail, on n'a pas à perdre de vue ses obligations et devoirs, par exemple l'obligation d'honnêteté, l'obligation de rendement, l'obligation de compétitivité, le respect de la hiérarchie, de secret professionnel. Tous les métiers se valent, mais il y en a qui ont des impératifs sacrés, je cite un exemple : celui d'enseignant dont l'impératif principal est d'avoir de la culture pour avoir une conception personnelle du métier : savoir adapter son enseignement au niveau des élèves, savoir faire travailler dans la diversité et avoir le sens de la diversité.Toutes ces obligations, qualités et devoirs pour cette profession d'enseignant, et d'autres professions, laissent-elles le temps de bien se consacrer à la famille. Lorsqu'on se donne totalement à la vie professionnelle, c'est la famille qui en pâtit. Pour réussir les deux vies, il faut appliquer la règle de l'équilibre et savoir s'organiser à la faveur de l'expérience. Mais, il ne faut pas oublier qu'il y a des métiers qui relèvent du sacerdoce, c'est à dire qui ne peuvent être accomplir que par les gens qui en ont la vocation et qui en ont les capacités.Ces fonctions ou professions sacerdotales présentent un caractère respectable en raison du dévouement qu'elles exigent. Elles exigent beaucoup d'autres qualités qui s'acquièrent par la pratique : compétence, esprit de créativité, patience. L'idéal serait d'exercer un métier qui permette de rester à son domicile comme le métier d'ébéniste, de sculpteur, de peintre, c'est encore des métiers artistiques, des sacerdoces, des métiers libéraux qui assurent un contact direct avec sa famille.Mais que l'on ne se méprenne pas, travailler à la maison ne signifie nullement être disponible à l'éducation de ses propres enfants, c'est une question de conscience. « Le métier m'a empêché de réaliser une bonne vie de famille, mais il m'a beaucoup apporté », propos d'une personne au terme d'une carrière qui montre bien qu'il est difficile de concilier famille et travail. Mais la famille, c'est une culture et une identité qu'il faut savoir transmettre à sa progéniture.Le père est là, présent s'il peut et il doit l'être pour inculquer les principes élémentaires qui rendent capables les enfants de penser, comme lui a appris, lui, du temps où il était enfant. Il faut apprendre, par exemple, les règles de politesse, de respect. Il faut les initier à une manière de s'exprimer, qui soit la meilleure possible. C'est au sein de la famille qu'ils acquièrent tout le patrimoine culturel et moral qui soit à la mesure d'une famille.


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