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Relation croissance-développement



Relation croissance-développement
La récente rencontre entre le gouvernement et les walis s'est bien focalisée sur une nouvelle théorie économique qui se fonde sur la classification des priorités et des tâches immédiates pour relancer l'économie nationale et en même temps, résorber le choc pétrolier. Il s'agit en toute logique de la recherche d'une réalité homogène. Cela signifie explicitement que dès lors il y aura un certain ordre dans le développement à forte propension de croissance mais aussi la remise en cause de certains paramètres économiques qui ne rapportent plus. Partir de cette optique technique, l'opportunité est grande de voir apparaitre une théorie économique fondée essentiellement sur les richesses naturelles du pays et qui aura pour principale fonction de susciter une nouvelle stratégie en la matière qui en parallèle n'occultera pas les véritables problèmes du moment auxquels est confrontée l'économie nationale.Les conclusions de cette rencontre suivent cette tendance et s'éloignent des vieilles recettes de développement. En effet, les classifications qui sont introduites dans les priorités du moment servent à illustrer les conceptions des stades à l'amélioration de la gestion du patrimoine de la collectivité nationale qui doit être la préoccupation de tous, tant il est vrai que c'est d'elle que dépendent les transformations, les mutations à venir dans les différents secteurs et qui permettent d'aller de l'avant sur la voie du progrès, du bien-être et de la justice sociale. C'est un pari engagé sur les capacités productives du pays. La phase actuelle, qui est le cadre d'une bataille économique de plus en plus vive, n'est pas étrangère à la nouvelle démarche du gouvernement qui ne s'embarrasse plus de nuances. Précisément, il s'agit d'un parallèle entre croissance et développement, car la croissance continue est signe de développement durable. Ainsi, il est question de cette nouvelle priorité afin d'approfondir cette relation croissance-développement.Dans un contexte de baisse drastique des revenus tirés de la rente pétrolière, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a souligné samedi à l'issue de la rencontre entre le gouvernement et les walis que la prochaine LFC 2016 dont les dépenses globales seront en baisse de près de 9 % mais sans entraver les programmes de logement ou de recrutement, croisera avec la croissance du PIB escomptée et devant être à 4,6 %. Des mesures qui ne vont pas toucher aux acquis sociaux et à la politique de développement économique, a-t-il affirmé.Cela explique que le gouvernement est tout décidé à faire progresser la croissance économique, en investissant davantage de moyens dans la création de richesses hors hydrocarbures, laquelle s'accompagnera d'une offre intense d''emplois dans tous les secteurs d'activités. Une croissance qui se veut substitution aux importations et aux hydrocarbures et sur laquelle l'Exécutif gouvernemental table pour mettre en place une politique économique et financière dont l'objectif de parvenir à une somme de perspectives et de vision relationnistes. Une volonté qui aura très certainement un impact de restructuration de l'économie nationale sur des bases nouvelles, par la mobilisation totale de toutes les potentialités internes. B. C.


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