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Relâchement dans les gestes barrières


À voir certains comportements de citoyens dans la rue, on croirait que c'est la fin de la pandémie de Covid-19, car faisant fi de toute restriction en matière de respect des gestes barrières, notamment le port de la bavette et la distanciation physique pour endiguer la propagation du virus. En effet, c'est un relâchement quasi généralisé des gestes barrières qui est observé depuis plusieurs semaines, aussi bien dans les espaces publics ouverts que dans les locaux recevant le public et même à l'intérieur des bureaux des administrations.Rassurés par des statistiques en baisse du nombre de contaminations durant ces dernières semaines, nombre de citoyens ont estimé que ce sont des signes de la fin de l'épidémie pour ne plus s'astreindre aux contraintes du port du masque dans les espaces publics.
Le phénomène de relâchement des mesures de protection s'est même généralisé à travers les commerces, les cafétérias, les douches et même dans les bains et saunas qui, pourtant, travaillent dans l'illégalité.
Si la situation épidémiologique a accusé un relatif ralentissement du nombre de contaminations pendant des semaines, cela ne veut aucunement dire que le risque de la survenue d'une seconde vague de l'épidémie est écarté pour baisser de vigilance en n'observant plus les gestes barrières.
Les indicateurs relatifs à la situation épidémiologique donnent un nombre de contaminations de 816 cas enregistrés dans la wilaya de Médéa à la date du 13 octobre, oscillant autour d'une moyenne de 2 cas par jour. Cela est expliqué par l'incidence de l'épidémie dans la wilaya qui se situe à 90,8 pour 100 000 habitants, bien inférieure à l'incidence nationale qui se situe à 121,6 pour 100 000 habitants.
Parmi les conséquences du ralentissement de l'incidence de l'épidémie, la baisse du nombre de cas d'hospitalisation et la libération des lits d'hospitalisation pour la reprise des activités de soins et de prise en charge des autres pathologies et de chirurgie.
Ainsi, la vigilance doit rester de mise, étant donné que le danger plane toujours et que le relâchement risque d'être fatal, d'autant que la gestion de la discipline pourrait s'avérer difficile à organiser dans les établissements scolaires.

M. EL BEY


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