Algérie

Régie communale des transports: le bout du tunnel ?



Les travailleurs de la régie communale autonome des transports urbains d'Oran (RCATUO) ont organisé, hier, un rassemblement de protestation devant le siège de la direction de la CNAS de Delmonte. Pancartes et banderoles à la main, les travailleurs ont exigé une main levée pour débloquer les 2,4 milliards de centimes consacrés par l'APC d'Oran pour le règlement des arriérés des salaires de 14 mois. Les représentants des travailleurs ont aussitôt été accueillis par le directeur de la CNAS, dans une tentative de régler le problème. Selon les représentants syndicaux qui attendaient leurs collègues négociateurs, des garanties leurs ont été données par le responsable de la CNAS, concernant l'obtention de la main levée. Après avoir été informés de cette décision, les travailleurs de la régie se sont dispersés dans le calme. Ce rassemblement intervient quelques jours après le sit-in tenu devant le siège de la wilaya. Les travailleurs exigeaient l'application des mesures prises lors de la réunion présidée par le wali d'Oran, le 31 janvier 2007, consacrée à la situation de la régie. Se référant à une délibération communale, la cession d'activité a été prononcée à la fin mai, alors que les travailleurs n'ont pas été libérés et se considèrent donc comme étant toujours actifs. Par conséquent, ils revendiquent la totalité des arriérés des salaires. Pourtant, tout indiquait que la situation allait se débloquer, quand l'APC a dégagé 2,4 milliards pour les salaires. Ayant eu vent de cet apport, la CNAS a formulé en janvier dernier une opposition au directeur du Trésor public de la wilaya d'Oran, en raison des dettes contractées par la régie en matière de charges sociales et qui s'élèvent à 11 milliards de cts. Les représentants des travailleurs ont entrepris plusieurs démarches et la CNAS a procédé à une main levée le 17 octobre dernier. Depuis, c'est le statu quo et les employés approchés considèrent qu'ils ne sont nullement responsables du non versement des cotisations sociales. Comme solutions arrêtées par la wilaya, il y a lieu de rappeler qu'après la cessation de l'activité, il était question d'assainir le volet salaires et l'affectation d'agents vers d'autres services communaux. «De tout cela, rien n'a été concrétisé et à chaque fois on se retrouve à la case départ. Rien n'est encore clair pour nous et il est de la responsabilité de la tutelle de trancher définitivement sur le cas de la RCATUO et clarifier l'avenir des travailleurs», devait nous préciser un travailleur.



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