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Réforme du système éducatif en Algérie: La Banque mondiale «impressionnée»



La directrice du département Maghreb et Malte, Moyen-Orient et Afrique du Nord de la Banque mondiale (BM), Marie Françoise Marie-Nelly, s'est dit «très impressionnée» par la «qualité» du travail accompli par l'Algérie pour réformer son système éducatif, estimant que d'autres pays «devraient s'en inspirer». «Très impressionnée par la qualité et la profondeur du travail de réforme du système éducatif algérien», a-t-elle tweeté, après une rencontre à Alger avec la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit. Relevant que l'effort accompli par l'Algérie «s'inscrit dans la durée», ce haut cadre de la BM a estimé que cet effort «devrait être encouragé et soutenu», soulignant que «beaucoup de pays devraient s'en inspirer». Le processus de redéploiement du système scolaire algérien remonte à l'année 2000, lorsqu'une commission nationale de la réforme du système éducatif (CNRSE) a été installée, avec une lettre de mission du président de la République à ses 150 membres. Une loi dite d'orientation sur l'Education nationale a également été promulguée en janvier 2008. Cette loi précise les missions de l'école en matière de valeurs: affirmation de la personnalité algérienne et consolidation de l'unité de la nation, par la promotion et la préservation des valeurs en rapport avec l'Islamité, l'Arabité et l'Amazighité, la formation à la citoyenneté et l'ouverture et l'intégration au mouvement universel de progrès. Trois défis à relever ont été identifiés dans le cadre de la réforme de l'école algérienne, selon un document du ministère de l'Education nationale publié en juin dernier. Le premier est celui de la refonte pédagogique, «clef de voûte de la réforme, parce qu'elle s'adresse au niveau micro de l'amélioration du fonctionnement de l'école». Le 2e défi à relever est celui de la bonne gouvernance. A cette effet, le document relève la densité du système scolaire algérien, soit des effectifs de plus de 8 millions d'élèves et 700.000 fonctionnaires, d'où la nécessité «d'instituer des mécanismes d'autorégulation, et de promouvoir de manière constante le dialogue et la concertation au sein de la communauté éducative». Le troisième défi porte sur la professionnalisation des personnels par la formation.


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