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Récolte prometteuse de cerises en vue



Récolte prometteuse de cerises en vue
Même si on ne trouve plus de grandes cerisaies dans la région de Aïn El Hammam, comme jadis, les arbres, qui résistent encore aux maladies, sont chargés au point que leurs branches frôlent le sol.Les paysans, qui arrivent à maintenir leurs arbres contre vents et marées, pourront en tirer profit cette année. Les cerises précoces sont déjà mises sur le marché avant leur maturité. Elles ont à peine pris la couleur rouge que leurs propriétaires les mettent en vente à des prix défiant toute concurrence.Comme chaque année, les grossistes qui se chargent d'acheminer les fruits vers les grands marchés se frottent les mains. Ils ont d'ores et déjà installé des baraques de fortune aux endroits stratégiques pour acheter les excédents que les paysans leur apporteront. Mais la récolte ne commence que timidement avec la variété dite «bigarreau». Les autres sont encore vertes, mais commencent à rougir. «Elles ne seront prêtes à la cueillette que d'ici quinze jours», nous informe un vieux paysan, qui ne cesse de se plaindre des difficultés rencontrées pour entretenir son verger et ainsi justifier les coûts, hors de portée, des petites bourses. «Les services de l'agriculture ne nous aident pas comme on le souhaite. On nous octroie une aide pour le greffage, mais ce n'est pas suffisant. A quoi sert-il de planter ou de greffer des cerisiers qui mourront au bout d'une année ou deux, victimes de maladies '» Au milieu de la verdure printanière, c'est surtout le chêne vert et le frêne qui dominent. Les cerisiers, qui faisaient la fierté de nos paysans qui en tiraient de substantielles rentrées d'argent, ne sont plus que des carcasses sans feuilles rongées par le maquis et qu'un violent coup de vent mettra à terre au prochain hiver. Bien que chargés de fruits rouges, les quelques arbres encore debout ne sont malheureusement pas synonymes d'abondance.Ce qui explique que les prix ne baisseront pas encore cette année. Seules des plantations intensives et un traitement systématique des cerisiers qui subsistent encore pourront sauver «le fruit des anges» dont la culture réussit pourtant si bien en Haute Kabylie.Le prix actuel sur les marchés oscille entre 500 et 600 DA le kg.



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