Algérie

Recherches maghrébines



Premier colloque à l’Institut américain d’Oran Pour sa première activité à Oran, l’Institut américain des études maghrébines qui vient d’ouvrir une représentation officielle à Oran après celles de Tanger et Tunis, organisera un colloque international sur le thème des influences ottomanes au Maghreb. Cette manifestation vient couron-ner les travaux de recherches ayant été lancées par cet institut sur ce thème et auxquelles ont répondu pas moins de 80 chercheurs représentant les Etats-Unis, la France, le Canada, Tunisie et le Maroc. Le comité scientifique de cette instance américaine de recherches se penche actuellement à étudier les travaux élaborés par les chercheurs pour se prononcer sur les œuvres qui seront retenues au programme officiel de ce colloque devant se tenir du 02 au 05 juin prochain. Selon le délégué de cet institut en Algérie, M. Robert Parks, l’instance qu’il représente organise annuellement un colloque international dans chacune des villes où il est installé. L’année dernière, le thème portait sur Ibn Khaldoun et s’est tenu dans la ville marocaine de Tanger qui a accueilli des invités des quatre coins du monde. En Algérie, il aura fallu attendre jusqu’à 2007 pour rendre effectif le protocole d’accord signé en 2004 entre ce centre américain de recherches et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pour notre interlocuteur, les chercheurs américains portent actuellement un intérêt particulier à la région du Maghreb après de longues années de concentration exclusive sur la zone du Moyen-orient. A une question de savoir si le choix des thèmes retenus pour les colloques se réfère à l’actualité politique, M. Robert Parks répond par la négation en précisant qu’il représente une instance à caractère de recherche. Pour ce qui est du financement de leurs activités, il dit qu’ils proviennent des abonnements des chercheurs et qu’ils ne reçoivent aucune aide directe des Etats-Unis ou d’un quelconque autre gouvernement. « A la création de notre institut en 1984, nous avons été 300 chercheurs à donner le premier acte de naissance à ce centre et nos premières activités étaient financées par nos abonnements». Par ailleurs, rien n’a encore été révélé au sujet de la nature de la coopération de cet institut et notre ministère de l’Enseignement supérieur. Cependant, il importe de souligner que les chercheurs américains occupent actuellement un siège à l’ex l’Institut algérien du pétrole IAP. Amel S.



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