Recensement des rues non encore baptisées

Priorité aux symboles de la Révolution Une opération de recensement de toutes les rues et places non encore baptisées est actuellement en voie d’achèvement au niveau des 12 secteurs urbains de la ville d’Oran. Selon M. Naïr Kaddour, cette opération lancée depuis un certains temps déjà a été légèrement retardée en attendant l’achèvement des nombreuses cités et autres réalisations pour ainsi pouvoir baptiser les nouveaux quartiers du nom de nos glorieux martyrs. Ceci pour remplacer les appellations provisoires telles que cité 2000, 1500 et autres, n’ayant ni signification ni symbole précis. Il faut rappeler que ces opérations baptismales obéissent à des procédures réglementaires très strictes, selon le protocole d’accord établi entre le ministère de l’Intérieur et celui des Moudjahidin. Une première commission communale active en étroite collaboration avec les instances concernées à rassembler toutes les données et renseignements relatifs au Chahid pour les transmettre, dans un deuxième temps, à la commission de wilaya présidée par le wali lui-même et composée des chefs de daïras, des représentants des enfants de chouhada, des moudjahidin ainsi que de représentants communaux et ceux de l’Education. C’est donc cette commission élargie qui étudiera les biographies de ces martyrs et les symboles ayant trait à la Révolution. C’est suite à ce processus que le consensus se décidera le nom qui sera attribué à la place publique ou à la rue devant être baptisée. Tout en précisant que les impasses et certains endroits à caractère dégradant ne peuvent être baptisés de noms glorieux. Cette opération vise aussi à l’éradication des endroits portant encore des noms de militaires coloniaux, qui n’ont plus raison d’être dans nos cités. En parallèle, l’opération de pose et de remplacement de plaques au niveau de rues et ruelles de la ville est toujours en cours. On signale que sur les 1000 unités acquises, 400 ont déjà été posées. Il est cependant malheureux de constater que les anciennes plaques en fonte sont passées entre des mains malintentionnées pour être revendues au poids à de vils et peu scrupuleux marchands, loin de toute notion de citoyenneté.