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Rebaïne, le candidat qui appelle à la passation du flambeau à l'opposition



Rebaïne, le candidat qui appelle à la passation du flambeau à l'opposition
Passer le flambeau à l'opposition et lui donner une opportunité de gérer le pays vers un "avenir meilleur", est le principal objectif pour lequel se bat le candidat à la présidentielle Ali Fewzi Rebaïne, qui fait du "changement radical" son cheval de bataille.Pour concrétiser ses objectifs, le président du parti Ahd 54 se lance pour la troisième fois à la course présidentielle après celle de 1999 et 2004, même s'il n'a de cesse crier à la "fraude" en faveur d'un "candidat du système".A 59 ans, ce natif de Azazga (Tizi Ouzou) et opticien de formation ne compte pas arrêter son parcours de militant s'il venait à échouer au scrutin prévu ce jeudi 17 avril. Selon son entourage il ira même jusqu'a se représenter pour la quatrième fois à la magistrature suprême en 2019.Cet enfant de chahid, qui se bat "tout au long de l'année" pour attirer plus d'attention à son projet de société pour une nouvelle Algérie, a de tout temps appelé à une "alternative" au pouvoir pour mettre fin au système du parti unique.Rebaïne aspire à une Algérie où la justice règne à condition que les représentants de la loi soient indépendants et où la démocratie soit l'un des piliers principal pour ce changement "radical" qui permet à ces magistrats de juger même le président de la République s'il venait à commettre des erreurs.Cependant, la vie n'a pas été tendre avec ce militant connu par ses pairs pour son "entêtement" et son "attachement" à défendre par tous les moyens ses idées, puisque son combat lui aura valu de fréquenter à deux reprises la prison.Il a été arrêté et emprisonné à Berrouaguia (Médéa) durant plus d'un mois en 1984, pour "atteinte à la sûreté de l'Etat" dans "l'affaire des Aurès", ensuite condamné le 5 juillet 1985 à 13 ans de prisons pour "atteinte à la sûreté de l'Etat et constitution d'association illégale", avant d'être libéré le 26 avril 1987 (grâce présidentielle)".Cette situation n'a pas arrêté cette personnalité "engagée" qui tente de s'affirmer sur le plan politique et d'essayer de convaincre l'opinion publique de l'opportunité de son projet politique.Rebaïne a hérité son militantisme de sa famille révolutionnaire et militante des droits de l'homme, qui a été forgé pendant 4 ans à l'école des cadets de la révolution dans les années 1970.Ce postulant à la magistrature suprême a longuement joué à l'époque le rôle de sauveur de la dignité des enfants et des veuves de chouhada. D'ailleurs, il a été membre fondateur de l'Association des fils et filles de Chahid de la wilaya d'Alger en 1985, puis son président jusqu'à 1990.Rebaïne a également été membre fondateur de la première ligue des droits de l'Homme en juin 1985, puis membre fondateur du comité national contre la torture en octobre 1988.Après un parcours dans les mouvements associatifs, le candidat à la présidentielle a été en 1991, membre fondateur du parti AHD 54, dont il devient le secrétaire général et est reconduit en tant que président du parti, en 1998. Il est réélu président de ce parti en avril 2002, poste qu'il occupe jusqu'à aujourd'hui.


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