Réalisée il y a trois ans

La cité des 120 logements de Hassi Ameur à la dérive Le fait d’être de création récente n’empêche pas la cité des 120 logements de Hassi Ameur d’avoir un environnement répugnant et inhospitalier. En effet, le site n’ayant pas été aménagé, la cité, dont la réalisation remonte à seulement trois ans, se trouve dans une situation pas du tout accueillante. Ici, et à chaque fois qu’il commence à pleuvoir, les espaces jouxtant la route principale se transforment en immense bourbier où des enfants viennent se barboter jusqu’à épuisement. Avec cette image, pas du tout attrayante, la cité devient plus hideuse encore avec l’amoncellement des détritus et ordures au pied des deux immeubles. L’incivisme des habitants aidant, les meutes de chiens errants et les chats que ces ordures attirent, accentuent la désolation des lieux surtout que le site n’est pas loin de la zone industrielle où se pratique, à grande échelle, l’abattage clandestin. Par inconscience, les gens qui s’adonnent à cette autre pratique jettent les restes d’animaux sur la voie publique offrant de la sorte des festins inespérés aux chiens et chats qui semblent avoir élu domicile ici. D’autre part, les poubelles mises à la disposition des habitants pour y déposer leurs ordures ayant été volées, selon un responsable, les gens jettent n’importe comment leurs ordures sur la voie publique. Au bout du compte et aussi longtemps que cette pénible situation persiste, c’est le citoyen qui en souffre le plus. Pour prévenir les risques et mettre fin au laisser-aller, les habitants comptent sur les pouvoirs publics qu’ils appellent à leur rescousse.   Khadra A.