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Réalisation d'un portrait urbain du chahid Belkacem Zeddour Mohamed Brahim


A l'occasion du 58e anniversaire de l'Indépendance, la Direction de la culture de la wilaya d'Oran a opté, entre autres programmes, pour la réalisation d'un portrait urbain du chahid Belkacem Zeddour Mohamed Brahim. L'idée est motivée, nous dit-on, par le fait que la plupart des Oranais peuvent facilement citer le défunt parmi les martyrs de la Révolution, mais sans connaître le visage de ce dernier.Au physique et à l'allure tout en élégance lorsqu'il porte un costume, on le compare souvent au chanteur Mohamed Faouzi et, dès lors qu'il porte le traditionnel tarbouche et le pantalon arabe large, il redevient l'Oranais typique d'époque, avec toujours autant de charisme. C'est de ce dernier apparat d'Oranais d'époque que le portrait urbain en dessinera les traits. Conçu en 1,90 mètre sur 2,40 mètres, le portrait est réalisé en peinture par l'artiste Tirèche Zakaria qui apporte sa technique nouvelle en travaillant avec de la résine. Le portrait donnera l'impression d'être un miroir projetant l'image du chahid Belkacem Zeddour Mohamed Brahim. Ce dernier, nous dit-on au niveau de la Direction de la culture, devait être accroché le 5 juillet 2020 sur la place publique qui donne sur la Cathédrale au niveau de l'accès secondaire de la Maison de la culture au centre-ville d'Oran.
Le chahid Belkacem Zeddour Mohamed Brahim, dit Si Kacem, est né le 2 février 1923 à Oran. Il est mort, assassiné, le 6 novembre 1954 à Alger. Fils de l'éminent uléma cheikh Tayeb El Mehadji, connu pour avoir contribué à la promotion de l'école El Falah à haï Médina Jdida ; c'est ce dernier qui lui a inculqué l'amour de la patrie. Lors d'un hommage rendu au défunt il y a quelques années, M. Daho Faghrour, doyen de la Faculté des sciences humaines et civilisation islamique de l'université Ahmed-Ben-Bella d'Oran, avait raconté le parcours du chahid qui a suivi des études en Tunisie, à l'université Zeïtouna et, ensuite, à l'université Al Azhar du Caire où il rencontra d'illustres leaders du mouvement national algérien, spécialement les membres du PPA-MTLD au sein duquel il militait depuis les années 40, avant de rejoindre le FLN. Le 2 novembre 1954, il fut convoqué par l'administration coloniale à Oran puis le 4 du même mois. Il sera torturé par le colon et disparaîtra à jamais.
Les historiens racontent qu'il est mort sous la torture le 6 novembre à Alger et son corps a été jeté à l'embouchure de l'oued Hamiz, près d'Alger.
Amel Bentolba
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