Algérie - Revue de Presse



M. Khedak (RCD) : « Il est malheureux et regrettable d?utiliser une date symbole comme celle du 1er Novembre pour raviver la douleur des familles qui ont été touchées dans leur propre amour. On aurait souhaité que ce 1er novembre soit une occasion pour prendre des décisions dans le sens de plus grandes libertés politiques et syndicales, et les exemples sont édifiants en ce qui concerne les restrictions des libertés. Néanmoins, connaissant la manière avec laquelle sont gérés les scrutins, notamment le scrutin référendaire, la fraude reste une règle de gestion. Nous demandons à ce qu?il y ait un débat large qui touchera, notamment, les victimes du terrorisme, la société civile et les partis politiques. Et dans ce cas précis, nous accepterons le choix populaire qui doit se faire dans la transparence, sans pression et sans chantage. » Karim Tabbou (FFS) : « On n?est pas un Etat qui garantit le droit à l?expression des populations soit par le biais du vote par référendum ou autres. Il y a des principes que l?Algérie a ratifiés. L?amnistie ne doit pas être décrétée sans avoir réalisé deux impératifs : permettre la vérité et la lumière sur tout ce qui s?est passé. Une réparation morale sur toutes les victimes. Et puis, aucun prétexte ne peut justifier l?amnistie sans passer par la justice. Si on doit traiter la question de la violence, aucune amnistie ne peut apaiser la situation politique, sociale et économique sans un véritable dialogue avec toutes les forces de la société. » Djelloul Djoudi (PT) : « Le Parti des travailleurs pose deux préalables avant une amnistie générale. Pour le parti de Louiza Hanoun, il faudrait tout d?abord procéder à l?assainissement global de la situation, à savoir la prise en charge des problèmes des disparus et les droits de l?homme et régler toutes les questions fondamentales comme la paix, les disparitions de tous les détenus politiques... De plus, il faut qu?il y ait une volonté politique du pouvoir à lancer un appel pour la paix. »


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