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«Rattraper le retard en termes de coopération dans le domaine éducatif est notre priorité commune»



«Rattraper le retard en termes de coopération dans le domaine éducatif est notre priorité commune»
Les rapports uniques liant l'Algérie et la Tunisie se raffermiront encore avec la consolidation de la coopération engagée en profondeur entre les deux pays dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement.En tout cas, c'est la certitude de Nadji Djelloul, ministre de l'Education de la Tunisie, dite hier lors d'un point de presse agencé en marge de sa visite dans la wilaya de Tipasa où il s'est rendu à un collège à Hadjout et une école primaire de la ville du chef-lieu de wilaya. «Nos rapports réciproques sont plus qu'excellentes. Nous prodiguons la même histoire et nous nous devons de bâtir un lendemain commun. Par implication, le retard en termes de coopération entre nos deux pays dans le domaine de l'éducation est en phase d'être rattraper, grâce au travail engagé dans le cadre des commissions mixtes permettant de jeter les ponts des réformes profondes de nos deux systèmes éducatifs» a-t-il précisé. Construire un avenir commun, présume pour l'hôte de Tipasa, la relève de plusieurs défis par les deux pays. «Nous faisons face à des problèmes commun, tels que la menace terroriste et l'émergence des idéologies extrémistes. La meilleure voix pour les combattre est d'inculquer les valeurs de la citoyenneté dans l'école qui sont à juste titre le socle d'une réforme efficiente», explique-t-il. Selon le ministre tunisien, les réformes doivent forcément s'articuler autour de la citoyenneté qui prend source dans les dimensions de l'identité et au demeurant ouverte aux principes universels et du respect de l'autre. «La volonté de réforme en ce sens (l'ancrage des valeurs de la citoyenneté) existe dans nos deux pays respectifs. La réforme, c'est aussi d'adapter l'environnement scolaire à l'élève, lequel est par essence l'élément central de tout le système éducatif», insiste-il. Et d'ajouter «j'ai remarqué que dans nos manuels scolaires littéraires (en Tunisie), il n'existe aucun texte d'auteurs algériens, alors que votre pays a enfanté des écrivains de renom, tels que Mouloud Feraoun, Yacine Kateb ou Ahlem Mostghanemi entre autres. Nous allons y remédier, pour que nos enfants puissent s'imprégner davantage de l'histoire commune de nos deux pays et celle de l'Algérie en particulier». Au terme de sa visite, le ministre de l'Education tunisien a été convié à découvrir les vestiges de l'antique ville de Tipasa (parc archéologique ouest) et son musée.
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