Raouraoua au Caire depuis mardi

Mercredi prochain, 8 avril, la Confédération africaine de football se réunira au Caire pour désigner le pays qui aura le privilège d'organiser la CAN 2017.Si les CAN 2019, 2021 et 2023 ont déjà été attribuées, respectivement au Cameroun, à la Côte d'Ivoire, et à la Guinée, la 31ème édition, prévue dans deux ans, devra être domiciliée dans quatre jours, soit en Algérie, au Gabon, au Ghana, ou bien peut-être en Egypte. Toutefois, il semblerait que le pays des Pharaons aurait finalement décidé de se désister au profit de la partie algérienne, même si pour l'instant la position égyptienne reste très floue.Le suspense est néanmoins total aujourd'hui, à la veille d'une désignation que toute l'Algérie du foot, souhaite ardemment voir aboutir en sa faveur, d'autant plus que le dossier de candidature algérien, est des plus solides. Il est clair que la partie algérienne s'est impliquée avec beaucoup de poids, via ses plus hauts responsables, afin de convaincre la plus haute instance africaine de football. Il en est de même pour le Gabon, dont le président actuel, en l'occurrence Ali Bongo, a investi sa personne, pour que son pays accueille en 2017 la 31ème CAN. Ce pays de l'Afrique de l'Ouest que bon nombre de spécialistes, et autres observateurs en la matière, sont persuadés que tout se jouera finalement mercredi prochain, entre l'Algérie et le Gabon. Il n'en demeure pas moins que le pourcentage de chances, serait largement en faveur du dossier algérien, et tournerait aujourd'hui autour de 95%. Il est vrai que le fait d'avoir déjà organisé la CAN 2012, conjointement avec la Guinée équatoriale, le Gabon risque logiquement de voir son dossier de candidature, ne pas aboutir. Il est vrai aussi que l'Algérie n'a plus organisé la moindre CAN depuis 1990, hormis celle des U21, que la capitale de l'Ouest avait abritée, conjointement avec la ville de Aïn Témouchent, en 2013, et remportée à l'époque par l'Egypte. Mohamed Raouraoua qui a finalement préféré rallier Le Caire à partir de Doha, se trouve actuellement dans la capitale égyptienne, en sa qualité de membre permanent de l'exécutif de la CAF, et devra s'occuper de plusieurs tâches relatives à l'organisation de la cérémonie, au terme de laquelle sera connu le pays organisateur de la CAN 2017. Raouraoua que l'on dit très confiant, et qui aurait surtout reçu de très sérieuses assurances de la part de Hayatou, est déjà à pied d'oeuvre au Caire.La cérémonie qui se tiendra ce mercredi permettra aussi à la CAF de procéder au tirage au sort des éliminatoires qualificatifs à la prochaine CAN, prévus à partir du mois de juin 2015. Mais dans l'immédiat, l'Algérie retient son souffle, d'autant plus que les jeux de coulisses, et notamment le lobbying si cher à la plus haute instance africaine, peuvent souvent peser sur la décision finale tant attendue dans quatre jours désormais. Un très prochain important évènement que tout le pays attend avec beaucoup d'angoisse, tant cette CAN 2017 est considérée à juste titre par l'ensemble des responsables algériens, comme une juste récompense, au regard des énormes efforts consentis depuis plusieurs années par l'Algérie. Il est vrai qu'à travers l'actuel président de la Fédération algérienne de football, en la personne de Mohamed Raouraoua, l'Algérie du foot est devenue sur l'échiquier international, un pays africain incontournable, et qui a gagné beaucoup en matière de maturité et de fiabilité. Un crédit qui fait aujourd'hui de l'Algérie un candidat en puissance à l'organisation de la 31ème CAN.