Algérie

Ramadhan musico-théâtral à Aïn Témouchent



Le programme d’animation culturelle pour le mois du Ramadhan vient d’être finalisé par la maison de la culture. Intéressant au demeurant, il aurait pu être plus étoffé si les moins mal loties au plan budgétaire parmi les communes de la wilaya y avaient apporté leur écot.

Débutant avec la Ramadhan, se voulant varié en proposant des soirées théâtrales, musicales et d’autres axées sur le chant religieux, il se clôt le 27e jour avec Laylat el qadr. Pour ce qui est du 4e art, il y a des spectacles pour enfants avec plusieurs représentations de El midhala par la coopérative Masrah eddik de Sidi Bel Abbès. En l’absence d’une fiche technique pour la promotion du spectacle, on se suffira de signaler que le nom de l’auteur metteur en scène, Kada Bensmicha, un vétéran de ce type de théâtre, est une garantie de qualité artistique. Pour ce qui est du théâtre pour adultes, il y a Ettalak, une pièce de Larbi Meflak co-mise en scène par Mohamed Sellal et Mohamed Belaroussi et produite par le TR Oran dans l’urgence en prévision de la participation au Festival de théâtre professionnel, soit deux circonstances dont elle porte les faiblesses. La représentation vaudra en tout cas par le numéro d’acteur de Hamouda Bachir. Il y a aussi Ayla hamla, une pièce de Omar Fetmouche produite par le TR Béjaïa. Elle vaut par la présence de Omar Guendouz qui en a fait la mise en scène mais qui en a ignoré le contenu tragicomique pour la traiter sous le mode réaliste entre théâtre bachtarzien et théâtre-chahut, ce qui se traduit dans les situations par un défaut de vraisemblance. Selon Fetmouche, des retouches sont en cours. Le TNA est également au programme avec Zaoujet el kharaz, une adaptation de La savetière prodigieuse de Federico Garcia Lorca. Mohamed Farah, le doyen des hommes et femmes de théâtre algérien, pour avoir été le contemporain et un rival de Bachtarzi, en a fait l’adaptation et c’est Belgacem Mohamed, un sortant de l’INAD qui en a assuré la mise en scène. Il y a en outre Rah Ikharaf de Youcef Mila sur une mise en scène par Mohamed Kadri, un spectacle dont nous avons précédemment écrit tout le bien dont nous pensons particulièrement à propos des croustillants moments d’acteurs dont ceux de Dine Hanani Djahid, Adelkader Djeriou, Abdallah Djellab et la succulente Nouar Dalila. Enfin, Masrah el kaoun sera présent avec Larbi Abdelmalek, un texte de Mourad Senouci avec lequel la troupe Hamou Boutelélis a décroché le grand prix du festival de Mosta. Le metteur en scène Fouzia Aït El Hadja, comme à son habitude, a réaménagé le texte à sa façon pour en tirer Nsalou oula Mansalouch. La primeur de la générale de cette nouvelle production sera pour bientôt à Tizi Ouzou, la ville dont Fouzia Aït El Hadj est désormais la directrice de son théâtre régional. Concernant les soirées musicales, il y a au programme Messaoud Belemou et son ensemble, cheb Anouar, Bariza, Nordine Dziri, Samah Akila ainsi que des groupes locaux. Enfin, le ballet de l’ONCI foulera lui aussi la scène de la maison de la culture du chef-lieu de wilaya.


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