Algérie

Ramadhan



Ramadhan
L'offre en pain et en lait enregistre une certaine instabilité et insuffisance, en ces jours de Ramadhan à Blida, suscitant ire et plaintes des consommateurs. Cette situation peut être particulièrement constatée au niveau du chef-lieu de la wilaya, où de longues files d'attentes de citoyens "sur les nerfs" sont enregistrées devant les commerces de pain et de lait.Le secrétaire de wilaya de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Boukri Boualem, a expliqué cette insuffisance récurrente dans l'offre du pain, durant les ramadhans de ces dernières années, par la "fermeture de nombreuses boulangeries à cette période de l'année, par leurs propriétaires, originaire dans leur majorité de l'extérieur de la wilaya, pour prendre leurs congés annuels".Il a, aussi, estimé que cette situation trouve une autre explication dans le comportement irrationnel des citoyens-jeûneurs, qui achètent des quantités considérables de nourriture, de pain notamment, créant ainsi un grand déséquilibre dans l'offre.Pour faire face à cette pénurie, de nombreuses familles ont recours au pain maison (Khobz Dar), dont la côte est en hausse ces jours- ci. Certains l'acquièrent auprès de femmes au foyer qui ont en fait une activité fort rémunératrice en ce mois sacré, tandis que d'autres mères de familles préfèrent confectionner elles- même leur pain, "afin d'éviter à leur maris et enfants une longue quête en ville de ce produit", comme l'a si bien souligné l'une d'elles.La pénurie du lait est toujours d'actualité à Blida, où le citoyen se plaint, depuis des mois déjà, d'une insuffisance en cette denrée alimentaire, dont la quête accule certain à parcourir de longues distances pour acquérir un de lait.De nombreux citoyens ont déploré les longues files d'attente qu'ils sont obligés de faire de bon matin devant les commerces, dans l'attente du camion livreur de lait, et de subir le dictat des commerçants consistant à acheter un sachet de lait de vache pour quatre (4) sachets de lait pasteurisé (LCP).D'autres assurent acquérir des sachets de lait à 30 DA chez des intermédiaires, (au lieu des 25 da habituels), pour ne pas subir "les désagréments des files d'attente", disent-ils.Quant aux plus nantis, ils préfèrent carrément acheter des boites de lait au prix variant entre 90 et 100 da l'unité, pour ne pas priver leurs enfants de cette denrée vitale. APS





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