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RALENTISSEURS SAUVAGES : Mostaganem, la ville aux mille dos d'âne ... !


Depuis quelque temps, un comportement, pour le moins curieux de la part aussi bien de la population que des autorités prévaut dans la commune de Mostaganem, en particulier. En effet, dès qu'un accident se produit sur une rue de quartier, apparaissent aussitôt une multitude de dos-d'âne installés sous le coup de la colère, avec ce désir légitime de ne plus voir le drame se reproduire. Mais ce qui est moins légitime, c'est la manière anarchique avec laquelle ils sont «posés» et leur nombre ; d'ailleurs, la commune de Mostaganem est en passe de devenir un musée à ciel ouvert où l'on peut distinguer au moins 3 ou 4 catégories de ralentisseurs ,à savoir : ceux en corde d'amarrage de divers diamètres ;ceux en ciment ;ceux en goudron en 2 types de gabarit ;ceux qui sont cloutés peints ou non et enfin, ceux qui sont standardisés en caoutchouc à deux tons de couleur. En principe, les ralentisseurs obéissent à une réglementation spécifique alors qu'elle est présentement bafouée et n'importe qui, croyant bien faire pour la sécurité des enfants, dans certaines cités ou quartiers d'habitat, se permet d'installer illégalement un ralentisseur sauvage sans que personne ne l'interpelle. Il est inutile de dire que ces derniers soient un casse-cou pour pas mal de motocyclistes et une catastrophe pour la suspension des véhicules automobiles empruntant une de ces rues à « dos d'âne » ou à « bosse de chameau » et c'est selon le cas. Toujours est-il que, au train où vont les choses et le laxisme remarqué, sur cette question, et selon certains citoyens, Mostaganem est en train d'entrer dans le « club des villes aux mille dos d'âne »
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