Algérie - A la une

Ralentissement de la croissance de la production agricole mondiale OCDE-FAO



Ralentissement de la croissance de la production agricole mondiale OCDE-FAO
La production agricole mondiale devrait s'accroître de 1,5 % par an en moyenne pendant la décennie à venir, contre 2,1% de 2003 à 2012, d'après un nouveau rapport publié par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la FAO.
La production agricole mondiale devrait s'accroître de 1,5 % par an en moyenne pendant la décennie à venir, contre 2,1% de 2003 à 2012, d'après un nouveau rapport publié par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la FAO.
"Couplés à l'aggravation des contraintes de ressources et des pressions exercées sur l'environnement, le manque de superficies agricoles supplémentaires et la hausse des coûts de production sont les principaux facteurs qui expliquent cette tendance", a-t-on expliqué.
Néanmoins, "le rapport indique que l'approvisionnement en matières premières agricoles devrait suivre le rythme de la demande mondiale", a-t-on relevé.
Les prix des produits végétaux et des produits animaux resteront supérieurs aux moyennes antérieures historiques à moyen terme, sous l'effet combiné du ralentissement de la croissance de la production et de la hausse de la demande, biocarburants compris, lit-on dans les Perspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO 2013-2020.
Le secteur agricole obéit, désormais, davantage au marché, alors qu'il était auparavant soumis aux politiques gouvernementales des pays industrialisés conduisant les prix à des niveaux très faibles, est-il révélé.
Cette nouvelle configuration offre aux pays en développement des possibilités d'investissement et des avantages économiques importants, compte tenu de la hausse de leur demande de produits alimentaires, du potentiel de croissance de leur production et de leurs avantages comparatifs sur de nombreux marchés mondiaux, selon la même source.
"Néanmoins, les déficits de production, la volatilité des prix et les perturbations des échanges continuent de menacer la sécurité alimentaire mondiale", a-t-on averti. "Tant que les stocks alimentaires demeurent à un faible niveau dans les grands pays producteurs et consommateurs, le risque de volatilité des prix est amplifié.
Une sécheresse de grande ampleur, comme celle de 2012, conjuguée à des stocks réduits, pourrait faire augmenter les prix mondiaux de 15% à 40%", selon ces perceptives. A l'occasion de la présentation de ce rapport, Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, a souligné que "les perspectives de l'agriculture mondiale sont relativement bonnes en raison d'une tendance haussière de la demande et des échanges, ainsi que des prix élevés.
Néanmoins, ces perspectives positives sont conditionnées par la poursuite de la reprise économique. Si nous ne parvenons pas à faire redémarrer l'économie mondiale, l'investissement dans l'agriculture et la croissance du secteur en pâtiront et la sécurité alimentaire risque alors d'être compromise", a-t-il dit. A cet égard, il a appelé les pouvoirs publics à créer des conditions favorables à la croissance et aux échanges.
Pour sa part, Jose Graziano da Silva, directeur général de la FAO, a estimé que "le niveau élevé des prix alimentaires incite à accroître la production et nous devons tout nous mettre en 'uvre pour nous assurer que les agriculteurs pauvres en tirent profit".
Il a ajouté que "70% des victimes de l'insécurité alimentaire dans le monde vivent dans les zones rurales des pays en développement et qu'il s'agit en grande partie de petits paysans pratiquant une agriculture de subsistance".
"Couplés à l'aggravation des contraintes de ressources et des pressions exercées sur l'environnement, le manque de superficies agricoles supplémentaires et la hausse des coûts de production sont les principaux facteurs qui expliquent cette tendance", a-t-on expliqué.
Néanmoins, "le rapport indique que l'approvisionnement en matières premières agricoles devrait suivre le rythme de la demande mondiale", a-t-on relevé.
Les prix des produits végétaux et des produits animaux resteront supérieurs aux moyennes antérieures historiques à moyen terme, sous l'effet combiné du ralentissement de la croissance de la production et de la hausse de la demande, biocarburants compris, lit-on dans les Perspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO 2013-2020.
Le secteur agricole obéit, désormais, davantage au marché, alors qu'il était auparavant soumis aux politiques gouvernementales des pays industrialisés conduisant les prix à des niveaux très faibles, est-il révélé.
Cette nouvelle configuration offre aux pays en développement des possibilités d'investissement et des avantages économiques importants, compte tenu de la hausse de leur demande de produits alimentaires, du potentiel de croissance de leur production et de leurs avantages comparatifs sur de nombreux marchés mondiaux, selon la même source.
"Néanmoins, les déficits de production, la volatilité des prix et les perturbations des échanges continuent de menacer la sécurité alimentaire mondiale", a-t-on averti. "Tant que les stocks alimentaires demeurent à un faible niveau dans les grands pays producteurs et consommateurs, le risque de volatilité des prix est amplifié.
Une sécheresse de grande ampleur, comme celle de 2012, conjuguée à des stocks réduits, pourrait faire augmenter les prix mondiaux de 15% à 40%", selon ces perceptives. A l'occasion de la présentation de ce rapport, Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, a souligné que "les perspectives de l'agriculture mondiale sont relativement bonnes en raison d'une tendance haussière de la demande et des échanges, ainsi que des prix élevés.
Néanmoins, ces perspectives positives sont conditionnées par la poursuite de la reprise économique. Si nous ne parvenons pas à faire redémarrer l'économie mondiale, l'investissement dans l'agriculture et la croissance du secteur en pâtiront et la sécurité alimentaire risque alors d'être compromise", a-t-il dit. A cet égard, il a appelé les pouvoirs publics à créer des conditions favorables à la croissance et aux échanges.
Pour sa part, Jose Graziano da Silva, directeur général de la FAO, a estimé que "le niveau élevé des prix alimentaires incite à accroître la production et nous devons tout nous mettre en 'uvre pour nous assurer que les agriculteurs pauvres en tirent profit".
Il a ajouté que "70% des victimes de l'insécurité alimentaire dans le monde vivent dans les zones rurales des pays en développement et qu'il s'agit en grande partie de petits paysans pratiquant une agriculture de subsistance".
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)