Algérie - Mabrouk Rahma

Rahma Mabrouk, un flûtiste prodigue



Parmi les musiciens qui ont marqué de leur empreinte l’art algérien figure
le talentueux flutiste Rahma Mabrouk, décédé le 17 septembre 1990 à
l’âge de 68 ans. Né en 1922 à Tolga ( wilaya de Biskra), Rahma Mabrouk voue
une véritable passion à la flûte qu’il commence à taquiner » dès qui
devient un jeune enfant. C’est ainsi qu’il fabriquera lui-même sa première
flûte à partir d’un roseau sur lequel il obtiendra de merveilleuses notes du
patrimoine sahraoui. Très doué pour cet instrument, il essayera d’imiter les
grands instrumentistes de cette époque et pour lesquels il vouait beaucoup
d’admiration. Mélomane averti et ayant décidé de devenir musicien, il
assistera d’une façon assidue à tous les concerts qui seront donnés dans sa
ville aussi bien par des troupes locales que de celles venues de la capitale.
Doué d’une grande mémoire, il apprendra rapidement les mélodies et chansons
à succès de l’époque qu’il répétera avec une grande exactitude. Mais sa
préférence ira vers les airs interprétés par Mohamed Boulaouinet, un grand
flûtiste qu’il essayera d’imiter. Rahma Mabrouk, ayant maîtrisé
l’exécution de son instrument phare, il décidera, pour se parfaire de se
rendre dans la capitale où il sera recruté au sein d’un orchestre chaabi en
qualité de flûtiste. Il travaillera ainsi artistes célèbres de l’époque
tels que Mohamed le Marocain, Abderrahmane Sridek et l’humoriste Amar Ouhada.
Ayant fait ses classes auprès de ces artistes de renom, il sera remarqué par
Abdelhamid Ababsa qui l’intégra aussitôt dans son ensemble qui faisait des
tournées à travers tout le territoire national. Ayant I’oreille musicale et
passionné aussi par la musique classique algérienne, dite « andalous », il
apprend très vite le patrimoine andalou sera admis en 1948 au sein de
l’orchestre andalous de la Radio d’Alger , dirigé par Mohamed Fekhardji.
Au lendemain de l’Indépendance du pays, il intègrera le Conservatoire
municipal d’Alger où il enseignera la flûte tout en faisant partie
d’orchestres qui animaient des fêtes dans la capitale et les villes de
l’intérieur. Parallèlement, il fera partie de l’orchestre de l’ex- RTA
dirigé par le grand pianiste Mustapha Skandrani et comprenant les grands
musiciens tels que Moh Seghir La’ma au banjo, Abdelkrim M’Hamsadji à la
mandoline et Belkaïd Abdelghani au violon.



salem je voudrais juste corriger, bien suir avec votre ^permission, lla Famille Rahma sont de Bordj Ben azzouz, rahma mabrouk est né dans cette Belle oasis, il est aussi cousin a Rahma Boualem ce grand maitre de chaabi, ce village a vus naitre aussi la grand Diva Meriem Fekkai. Salem
mohamed bachir - alger, Algérie

08/12/2011 - 23184

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)