Algérie

Raccordement des écoles primaires au réseau de gaz de ville



Bras de fer entre la commune d’Oran et la Sonelgaz Le bras de fer opposant la direction de l’Education de la wilaya d’Oran à la Sonelgaz à propos de l’alimentation des établissements scolaires du cycle primaire en gaz de ville se durcit. En effet, cette opération, ordonnée depuis deux années par le ministère de l’Education nationale, traîne toujours au point qu’aucun des établissements qui devaient en bénéficier n’a été raccordé au réseau d’alimentation en gaz naturel. En raison des retards apportés à l’alimentation des écoles primaires en gaz de ville, ce sont des milliers d’élèves qui sont pénalisés et qui en pâtissent le plus. Selon des sources concordantes, la Sonelgaz, chargée d’assurer le suivi de l’opération, les techniciens ont relevé plusieurs défaillances au niveau des installations, émis des réserves et subordonné le raccordement des appareils de chauffage au réseau de gaz à la levée de ces réserves. Les entreprises ayant installé les appareils de chauffage n’ayant pas tenu compte de ces réserves, la situation demeure en l’état et risque de s’éterniser indéfiniment. Concernant l’objet des réserves émises par la Sonelgaz, des cadres de cette société assurent que leurs techniciens ont découvert plusieurs anomalies au niveau de 15 établissements scolaires sur les 54 touchées par cette opération et qu’avant d’installer les appareils de chauffage, les entreprises prestataires de services n’ont pas pris le soin de consulter la société nationale, habilitée à assurer le suivi de leur travail et à donner son avis sur sa conformité aux normes. Parmi ces anomalies, nos interlocuteurs citent les robinets d’arrêt placés à une hauteur non conforme aux règles en usage, c’est-à-dire à moins de 150 cm du sol et que des conduites de gaz ont été installées à l’intérieur même des salles de classes, pratique contraire à la réglementation en la matière. Egalement approchés et sollicités, des sources responsables au niveau de la commune d’Oran ont assuré que les réserves émises par la société nationale de l’électricité et du gaz ont été levées. D’après des sources concordantes, le projet en souffrance a déjà consommé 17 milliards de centimes. Ceci étant, les gens continuent à s’interroger sur les raisons de ces retards. Redouane G.


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