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Qui sauvera le FLN '
Au FLN ce ne sont plus les jeux de coulisses auxquels nous assistons, mais un linge sale qui ne se lave plus en famille.Au FLN ce ne sont plus les jeux de coulisses auxquels nous assistons, mais un linge sale qui ne se lave plus en famille.Alors que le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales avait annoncé que seule la justice était apte à valider, ou non, la tenue de ce congrès, les opposants de Amar Saïdani n'ont pas attendu le verdict final, en se rassemblant avant-hier devant le siège du plus vieux parti à Hydra. Une situation qui risque sans aucun doute d'empirer si la justice tranche en faveur de Saïdani.Ainsi, à moins de 24 heures du début du congrès, les clans se livrent une guerre sans précédent. Le contrôle de l'appareil du parti est l'enjeu qui alimente les deux clans.Pour les uns ce congrès est sans aucun doute celui qui vient en sauvetage du parti, pour d'autres, à leur tête Abderrahmane Belayat, avec des membres du comité central et des parlementaires, ils le définissent comme étant celui de la « honte ». Aucune réaction n'a été perçue du côté de la direction nationale, conduite fermement par le secrétaire général, Amar Saïdani, qui ne veut pas montrer l'existence d'une crise.D'ailleurs, les préparatifs semblent, d'après nos sources, se poursuivre comme si de rien n'était. Pourtant la situation est dramatique. D'autant plus que le jour du congrès, si toutefois il se tiendra, on pourra assister à un crêpage de chignons entre les deux clans. La question qui reste en suspens : la chambre administrative de Bir-Mourad-Raïs aura-t-elle la force de rétablir l'ordre dans cette affaire opposant les pros et anti- Saïdani ' Ou bien sa décision ne fera qu'envenimer cette situation 'Mais Saïdani ne veut rien entendre. Car c'est une tradition dans notre pays, depuis déjà quelques années, ce parti trônant sur la quasi-totalité des assemblées élues (locales et nationales) et dont le secrétaire général réclame, au nom de cette majorité, de former et diriger le gouvernement, semble être immunisé face à toute décision, d'où qu'elle vienne. C'est d'ailleurs ce qui peut être perceptible dans la déclaration du chargé de communication du parti, Saïd Bouhadja, qui estime que la procédure judiciaire n'aura aucune incidence sur le déroulement du congrès, les frondeurs ne désespèrent pas que la décision de justice soit en leur faveur.Mais ce qui est dramatique, non pas pour l'ancien parti unique, mais pour le peuple algérien, est certainement l'image que reflétera ce congrès à l'étranger, avec les partis étrangers et les diplomates accrédités à Alger invités, comme le veut la tradition, qui assisteront à la cérémonie d'ouverture du congrès.A la veille de ce rendez-vous, rien ne présage un congrès paisible. Dans tous les cas de figures cette « crise » ne semble plus étonner grand-monde. Le climat d'incertitude a toujours régné au Front de libération nationale. Comme à la veille de chaque rendez-vous important du parti, les tractations se mettent en branle et les clivages remontent à la surface. C'est dire qu'à chaque fois nous assistons à des « congrès bis », ou rien de nouveau ne se fera, sauf des changements de tête et de noms et jamais des changements profonds sur le plan politique et idéologique.Alors que le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales avait annoncé que seule la justice était apte à valider, ou non, la tenue de ce congrès, les opposants de Amar Saïdani n'ont pas attendu le verdict final, en se rassemblant avant-hier devant le siège du plus vieux parti à Hydra. Une situation qui risque sans aucun doute d'empirer si la justice tranche en faveur de Saïdani.Ainsi, à moins de 24 heures du début du congrès, les clans se livrent une guerre sans précédent. Le contrôle de l'appareil du parti est l'enjeu qui alimente les deux clans.Pour les uns ce congrès est sans aucun doute celui qui vient en sauvetage du parti, pour d'autres, à leur tête Abderrahmane Belayat, avec des membres du comité central et des parlementaires, ils le définissent comme étant celui de la « honte ». Aucune réaction n'a été perçue du côté de la direction nationale, conduite fermement par le secrétaire général, Amar Saïdani, qui ne veut pas montrer l'existence d'une crise.D'ailleurs, les préparatifs semblent, d'après nos sources, se poursuivre comme si de rien n'était. Pourtant la situation est dramatique. D'autant plus que le jour du congrès, si toutefois il se tiendra, on pourra assister à un crêpage de chignons entre les deux clans. La question qui reste en suspens : la chambre administrative de Bir-Mourad-Raïs aura-t-elle la force de rétablir l'ordre dans cette affaire opposant les pros et anti- Saïdani ' Ou bien sa décision ne fera qu'envenimer cette situation 'Mais Saïdani ne veut rien entendre. Car c'est une tradition dans notre pays, depuis déjà quelques années, ce parti trônant sur la quasi-totalité des assemblées élues (locales et nationales) et dont le secrétaire général réclame, au nom de cette majorité, de former et diriger le gouvernement, semble être immunisé face à toute décision, d'où qu'elle vienne. C'est d'ailleurs ce qui peut être perceptible dans la déclaration du chargé de communication du parti, Saïd Bouhadja, qui estime que la procédure judiciaire n'aura aucune incidence sur le déroulement du congrès, les frondeurs ne désespèrent pas que la décision de justice soit en leur faveur.Mais ce qui est dramatique, non pas pour l'ancien parti unique, mais pour le peuple algérien, est certainement l'image que reflétera ce congrès à l'étranger, avec les partis étrangers et les diplomates accrédités à Alger invités, comme le veut la tradition, qui assisteront à la cérémonie d'ouverture du congrès.A la veille de ce rendez-vous, rien ne présage un congrès paisible. Dans tous les cas de figures cette « crise » ne semble plus étonner grand-monde. Le climat d'incertitude a toujours régné au Front de libération nationale. Comme à la veille de chaque rendez-vous important du parti, les tractations se mettent en branle et les clivages remontent à la surface. C'est dire qu'à chaque fois nous assistons à des « congrès bis », ou rien de nouveau ne se fera, sauf des changements de tête et de noms et jamais des changements profonds sur le plan politique et idéologique.


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