Algérie - A la une

Qui doit payer la facture du désordre '


Qui doit payer la facture du désordre '
L'Irak est aujourd'hui, par la grâce des Etats-Unis, une démocratie avancée, un pays développé, un exemple phare pour les pays en quête de modèle à adopter. Il est prévu qu'il sera à l'avenir la destination des haragas. Qui en doute ' La Syrie et la Libye n'en sont pas trop loin. C'est temps-ci, on parle un peu trop de l'Algérie. Des louanges ' Il faut s'en méfier surtout quand cela concerne notre armée. L'Irak disait-on du côté occidental était la quatrième puissance militaire mondiale. ça avait beaucoup flatté des égos, Irakiens surtout. Mais cela avait servi à trop sur-dimensionner l'appareil de répression de la coalition méfions-nous de telles louanges.Notre pays vit sous une menace extérieure non tout à fait identifiée publiquement " plutôt des menaces extérieures ", le risque intérieur que nous devons préciser, toujours sous forme militaire, et les conséquences de choix stratégiques gouvernementaux comme l'a dit (ou suggéré)le président de la république tel que l'avait rapporté la presse quand il fallait reconnaître que la ressource du pays est extérieure à notre économie. On a compris ainsi que le président est maître des orientations et le gouvernement de ses choix stratégiques. Comment utiliser cette ressource extérieure à l'économie dans un triple contexte où le développement a besoin de financement, où le social est exigeant et impatient et où la tension aux frontières est permanente ' Du fait qu'il est dit et répété que la sécurité n'a pas de prix, il est ainsi exclu que le budget alloué à la défense soit la variable d'ajustement du budget total. Cela fait quatorze mauvaises années que les Etats-Unis avaient envahi l'Irak pour, disaient-ils, y apporter la démocratie,. Le bonheur aussi. La sécurité internationale aussi puisque l'Irak est une menace permanente en raison de ses stocks d'armes chimiques. La sécurité internationale était également mise en péril en raison des missiles balistiques irakiens capables de porter une charge chimique ou nucléaire jusque sur le territoire américain. Comme si cela ne suffisait pas, Bush ajoutait que Saddam entretenait des relations avec la Qaida. Evidemment, il n'y avait rien de tout ça et Colin Powell a dernièrement fait son mea culpa, disant que lui-même a été manipulé. Le général est manipulé, l'entourage de Bush a menti, Bush a eu " sa " guerre, mais si on reste à ce niveau seulement, on oublie qu'il faudrait bien que quelqu'un ou quelques-uns devraient payer pour les dizaines de milliers de victimes irakiennes, et les centaines de milliers d'enfants morts de n'avoir pas été soignés et de n'avoir pas mangé à leur faim. La famine dans un pays arabe ' C'était impensable, surtout pour un pays pétrolier. A qui les Irakiens devraient-ils faire payer la facture de réparation ' Contre qui faudrait-il actionner la Cour pénale de justice ' Les alibis ne manquent jamais pour justifier des actions armées destructrices quand les grandes puissances (toujours des puissances occidentales) ont des intérêts à garantir en Afrique, dans le monde arabe, dans les pays musulmans non arabes. Au nom de la sécurité d'Israël, on désigne le programme nucléaire civil iranien comme une future menace sur la sécurité internationale. C'était ce qui s'était passé avec les armes fictives de destruction massive dont il était dit qu'elles étaient en possession de l'Irak. La Syrie allait être liquidée dès lors que ces armes de destruction massives n'étaient pas trouvées. Une raison vite trouvée, à savoir que ces armes auraient été dissimulées en Syrie. Inéluctablement, le sort de la Syrie allait être scellé plus tard. Cela avait commencé par une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu présentée par la France pour exiger de la Syrie l'évacuation du Liban par ses forces armées. Cela allait également être programmé quand il était soutenu que l'assassinat de Rafic Hariri était une initiative de très hauts dirigeants syriens, et ce même, avant l'enquête. Au nom de la sécurité d'Israël, un besoin vraiment obsessionnel de sécurité, on plonge toute la région dans le chaos. C'était en 2005 que l'Etat palestinien devait être créé. Promesse de Bush. Toujours au nom de cette sécurité pour le même Etat, les Etats-Unis ont voté contre le statut d'Etat palestinien non-membre des Nations unies. Ils " regrettent " cette action unilatérale du président palestinien comme ils regrettent la riposte israélienne qui consiste en la décision de créer 3000 logements supplémentaires en Cisjordanie. Simples regrets, ce qui signifie un encouragement sur cette voie. Message bien reçu. Au nom disent-ils de la lutte contre le terrorisme, il faut se hâter d'engager une intervention militaire dans le nord du Mali. Il leur faut contrôler rapidement le couloir pétrolier et gazier dans la région, avec le Nigéria au delà et plus loin encore et l'Algérie en deçà, éliminer, disent des analystes, la Chine de la course vers les sources énergétiques, puis contrôler d'autres régions pétrolières africaines car à terme, les Etas-Unis prévoient de satisfaire leurs besoins en pétrole en important du pétrole africain à hauteur de 25% de leur consommation.


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