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Quelque 700 zones d'ombre à prendre en charge



Le manque de transport scolaire demeure parmi les grandes préoccupations de ces populations, qui ont toujours mené une vie difficile et insupportable.La wilaya de Chlef compte, au total, pas moins de 700 zones d'ombre réparties à travers l'ensemble de ses 35 communes. C'est le président de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) qui l'a fait savoir, à la fin de la semaine écoulée, lors de l'ouverture de la session ordinaire d'automne, tenue au siège de l'Assemblée en présence de l'ensemble des autorités locales, administratives et sécuritaires de la wilaya, dont les P/APC, les chefs de daïra et les directeurs de l'exécutif de la wilaya, tous secteurs confondus, et de quelques élus (APN et Sénat).
D'après le même responsable, la situation des habitants des 700 zones en question est catastrophique, voire alarmante à tous les niveaux. "Il s'agit d'une situation qui mérite d'être sérieusement prise en charge et dans l'immédiat par nos soins, car elle est plus qu'inquiétante et ne fait qu'empirer pour ces malheureux citoyens, au fur et à mesure que les jours passent", regrette, avec amertume, le P/APW, en s'adressant à l'assistance.
Il a fait savoir aussi, dans le même contexte, que le constat fait sur le terrain lors de l'opération de recensement de ces zones est accablant. Ce dernier a également évoqué les nombreuses et épineuses difficultés que les populations de ces localités rurales et isolées affrontent au quotidien depuis de très longues années.
L'état déplorable des voies de communication (routes, ruelles et chemins), l'inexistence d'eau potable, l'absence de réseaux d'assainissement et de gaz naturel, l'électrification rurale qui n'y a jamais existé, la précarité des habitations puisque toutes réalisées anarchiquement avec des moyens rudimentaires et dépourvues de toutes les commodités d'une vie décente, le défaut d'infrastructures publiques (administration et service public, santé, jeunesse et culture entre autres) et le manque de transport scolaire demeurent parmi les grandes préoccupations de ces populations qui ont toujours mené une vie difficile et insupportable.
Pour ce qui est de la situation relative au secteur scolaire dans ces mêmes zones, le même élu n'a pas caché son grand étonnement à l'égard de certaines infrastructures éducatives qui connaissent dégradation et précarité sérieusement avancées. "Non seulement certaines salles de classe ne répondent à aucune des normes exigées en la matière afin que les élèves puissent y étudier dans de bonnes conditions, mais ce qui est grave et inadmissible encore, deux de nos communes ne disposent toujours pas de lycée.
Il s'agit des communes de Moussedak et de celle d'Oued Goussine, dont les lycéens peinent à rejoindre quotidiennement leurs établissements scolaires respectifs dans d'autres communes avoisinantes, compte tenu de leur éloignement et de l'indisponibilité du transport scolaire", s'exclame le P/APW de Chlef, avant de lancer qu'il est temps d'agir afin de prendre sérieusement en charge les populations de toutes les zones d'ombre qui viennent d'être recensées à travers tout le territoire de la wilaya.

AHMED CHENAOUI
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