Algérie - A la une

Quel Modus operandi '



LLes marches populaires grandissent encore, la protestation gagne du terrain. Conséquence, avec un effet boule de neige qui touche toutes les catégories sociales pour impacter plus de gens mais aussi pour que cela aboutisse à des résultats restaurant l'espoir, et la démocratie au nom du peuple et bien cimenter l'unité nationale. C'est surtout sur ces deux derniers flancs qu'on a senti les effets rassembleurs de la population, une mobilisation accrue pour le changement. Les manifestants en harmonie avec leurs revendications politico-démocratiques, avec le principe de n'être pas attachés à aucun parti politique font dans l'eurythmie d'une dynamique contraire aux actions précédentes du paysage politique national. Il s'agit pour eux de dépasser " l'évanouissement de la démocratie " sous le slogan généralisé de la naissance d'une deuxième République. Dans cette voie, il s'agit de prime abord de mettre en branle un ensemble de concepts et de contacts pour surmonter les barricades de cette impasse politique qui prend chaque jour de l'ampleur. D'où le défi de mettre fin à un ordre socio-politique enserré dans l'inconnu. Face à la sociologie généralisée du changement, les citoyens font en sorte et surgissent pour y être et d'exister pour régler les points de divergence. De ce fait, la société civile saine, mature, celle qui doit être positionnée sur la démocratie et le changement radical et pour le compte du peuple doit être sur le terrain sans coup férir. Une voie royale pour tout le monde envisageant une translation politique sans accroc, avec plus de sérénité. Pour s'y faire, des voix sages ont lancé un appel à toutes les forces vives de la Nation, le peuple algérien tout entier, les acteurs politiques au sein de la Nation dont le pouvoir et les élus à différents niveaux, les partis politiques, le secteur privé, la société civile , la presse, les syndicats, les responsables de l'ANP, et en particulier aux principaux protagonistes qui se disputent le pouvoir depuis 1962, à se mettre d'accord sur une seule feuille de route respectant la loi fondamentale du pays surtout que le climat reste tendu et chaotiqueMalheureusement et en effectuant une lecture lucide du contexte politique actuel, force est de reconnaître que l'Algérie vire et se trouve (selon) dans une nouvelle impasse politique après celle des années 80 et 90; en effet, l'Algérie après plus d'un quart de siècle du recouvrement de son indépendance, demeure un Etat pathologique et n'est toujours pas guérie de sa maladie chronique qu'est l'instabilité politique. Modus operandi.
Face aux événements en cours, les observateurs redisent encore que l'histoire est véritablement un éternel recommencement en Algérie. Car face aux différentes interpellations lancées par la rue à l'encontre des décideurs actuels sur les questions politiques et démocratiques essentielles, le pouvoir jusqu'ici affiche une indifférence coupable. Et ce, sans parler des atteintes à la Constitution. Et même le législatif, une institution qui devrait assurer la représentativité des Algériens et des Algériennes et qui, pour cela est mieux placée pour répondre aux besoins et impératifs du peuple est coupée de la réalité et tergiverse quant aux exigences légitimes de la population pour le vrai changement politique Ce qui est certain, c'est que le divorce entre les citoyens et le pouvoir est consommé. Pourtant, éviter de replonger dans une nouvelle crise politique est un impératif dans la mesure où cela ne fait qu'entraîner le pays dans le marasme économico-social. Quel serait alors le modus operandi ou l'option optimale à choisir. Difficile. Face à l'évolution actuelle de la vie politique, marquée essentiellement par de nombreuses contradictions, les différentes lacunes dans le processus de résolution de cette crise, et en particulier l'absence en particulier de toutes mesures d'apaisement prévues par divers "plans de travail ", " feuilles de route", c'est le signe d'un suspens de plusieurs thèmes et sujets de cette impasse politique.
Dans ce contexte, il devient nécessaire, voire impératif d'adopter une solution pour sortir de la crise, qui répond aux revendications légitimes du peuple algérien, et qui garantit le respect des dispositions de la Constitution et le maintien de la souveraineté de l'Etat. Une solution à même d'aboutir à un consensus de l'ensemble des visions, et faire l'unanimité de toutes les parties, à savoir la solution stipulée par la Constitution, dans son article 102.
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