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Quel Avenir pour le Sport Universitaire en Algérie



Quel Avenir pour le Sport Universitaire en Algérie
Depuis l’année de 2014 et plus précisément, le 19 février 2014, à la salle de conférence du complexe sportif Mohamed Boudiaf, lors d’une cérémonie d’un accord de partenariat entre le ministère de la jeunesse et du sport représenté par l’ancien ministre des sports Mr, Mohamed TAHMI et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique sous l’égide de Monsieur, Mohamed MEBARKI, fixant la contribution des institutions publiques pour Œuvrer à la création des clubs et les associations sportives universitaires dans chaque établissement universitaire, conformément à l’article 24 de la loi 13/05, relative à l’éducation physique et sportive, au grand bonheur de la communauté sportive estudiantine, qui a vue de cette convention un espoir acquis, sauf et après pratiquement quatre années , quel bilan pouvons-nous le faire, combien d’associations sont-elles constituées et y aurait-il des dispositions contre les éventuels obstacles ? Le constat effectué sur le terrain ne correspond pas vraiment aux beaux discours.

La politique gouvernementale dédiée pour le sport universitaire, s’est toujours soldée par des mesures d’accompagnement des pouvoirs publics pour le développement et à la promotion de cette noble discipline en milieu nos établissements académiques, et ce, à travers la prise en charge réservée aux clubs et les associations sportives estudiantines, mais malheureusement, le stratège du processus fut exploité en dehors des structures universitaires. En effet, avec des initiales qui définissent clairement l’interprétation des établissements d’enseignement supérieurs, plusieurs associations universitaires censées prendre en charge les activités sportives, ne sont plus tellement visibles chez la communauté estudiantine, pourtant, elles exploitent depuis plusieurs années et jusqu’à ce jour, la volonté des pouvoirs publics réservés exclusivement au sport universitaire, pour le seul et unique objectif, acquérir aux aides et les subventions des institutions concernées, mais sans qu’ils atteignent cependant, l’origine de leurs destinations prévue bien évidemment, aux étudiants universitaires, à l’instar du CSA/ RUTA, club de la Résidence universitaire TALEB ABDERRAHMANE, puisque ce dernier, compte en son sein, une poignée d’enfants répartis en trois tranches d’âges ou presque, ce qui fait de lui, pas plus qu’une école de football, notamment pour le CSA/RUBA, club des résidentes universitaires de Ben Aknoun, constitué dans les années 90 à la cité universitaire de jeune fille a Ben Aknoun, cette association dédiée aux étudiantes a quittée définitivement le secteur universitaire, pour exercer dans un championnat civil Spécialisé avec des athlètes ayant aucune relation avec le secteur d’activité, mais sans prendre le soin de recourir au changement de son nom, Compte au vieux club de RIJA, le représentant de l’université d’Alger 1, n’est autre qu’un simple club qui prive des milliers d’étudiants de leur complexe sportif universitaire situé à BEN AKNOUN, et d’ailleurs, comment pour une association sportive ordinaire régie par la loi 12/06, aurait pu réquisitionner sans contrepartie un patrimoine relevant du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ? Cette infrastructure qui domine une grande assiette à quelques pas seulement de l’office National des Œuvres universitaires et qui faisait dans le passé le bonheur de nos futures élites hébergées dans les cités universitaires voisines, demeure actuellement qu’une simple antiquité délaissée. Par ailleurs, et dans le même contexte, nous comptons également, plusieurs mouvements associatifs universitaires non conformes par-rapport au décret exécutif N°15/74 fixant le statut type des clubs sportifs amateurs, mais qu’il évoluent le plus normalement dans les différentes festivités et les compétitions sportives universitaires organisées respectivement par les ligues wilaya sous patronat de la fédération algérienne du sport universitaire, ainsi qu’aux événements initiés par les œuvres universitaires, tel est le cas par exemple, du CSA/ JSUA-2, jeunesse sportive de l’université d’Alger/2, un club occasionnel qui reste sans aucun bilan ni même un plan d’action, tout simplement, parce qu’il n’a jamais vécu depuis sa création en 2015, une assemblée générale ordinaire, extraordinaire et/ou élective. A cet effet, et à l’exception du CSA/OSEU, club Olympique sportif des étudiants universitaires, (ce dernier en voie de disparition) le constat sur l’évolution des mouvements associatifs en milieu des établissements universitaires, reste très inquiétant dont l’informel de quelques uns, impose certainement un déficit assez préoccupant pour pouvoir concrétiser la politique nationale.
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