Que doit faire un athlète arabe face à un athlète israélien '

Lors des championnats du monde seniors de judo, qui se déroulent, en ce moment, dans la ville russe de Chelyabinsk, on a noté dans la catégorie des moins de 60 kg, chez les messieurs, qu'Artiom Arshanski a battu Eisa Majrashi dès le premier tour. Ces noms ne vous disent certainement rien, pourtant, ils méritent que l'on s'y intéresse. Pourquoi ' Tout simplement parce que le premier est un athlète israélien, alors que le second est de nationalité saoudienne. Le combat a eu lieu le plus normalement du monde et en Arabie Saoudite il ne s'est pas élevé une seule voix pour critiquer et vouer aux gémonies l'athlète saoudien, ni ceux qui l'accompagnaient et qui lui ont demandé de se plier aux exigences d'une compétition sportive internationale.Le problème il est là : que faire lorsque, dans une compétition sportive internationale, le tirage au sort vous fait tomber sur un Israélien 'S'engager dans ladite compétition veut dire que l'on accepte sa réglementation et refuser d'affronter, pour des raisons politiques ou autres, une équipe ou un athlète, vous expose à de sévères sanctions de la part de la Fédération internationale organisatrice. Ce problème s'était posé aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 quand l'Algérien Amar Meridja était tombé, au second tour de sa catégorie, contre un Israélien.Meridja avait combattu et avait gagné. Ceux qui vont trouver que ce dernier n'aurait pas dû, doivent répondre à une question : supposons que l'équipe nationale de football se qualifie à la phase finale de la Coupe du monde en même temps que celle d'Israël et que le tirage au sort les mette dans un même groupe, les Verts devront-ils, alors, déclarer forfait pour le Mondial '