Algérie

Quatre personnes ont été brûlées mercredi par un cocktail Molotov



Quatre personnes ont été brûlées mercredi par un cocktail Molotov
Ghardaïa vit toujours sous le climat des violences. Après les affrontements de la nuit de vendredi à samedi derniers ayant fait un mort au sein de la communauté mozabite, mercredi, quatre autres blessés de la même communauté viennent s'ajouter à la liste des victimes du conflit intercommunautaire. Attaquées avec des cocktails Molotov, les quatre individus se retrouvent brûlés au troisième degré, selon une source locale.Salima Akkouche - Alger (Le Soir)Visiblement, il n'y a pas un jour qui passe sans que Ghardaïa fasse parler d'elle. Incendies, affrontements, violences”? c'est désormais l'image que reflète cette ville.Les deux communautés, malékite et ibadite, semblent avoir du mal à cohabiter et s'affrontent au moindre incident. «Il n'y a pas une volonté politique, ni les autorités locales ni encore moins nationales, pour calmer les esprits et ramener la paix. La situation reste tendue, il n'y a pas un jour sans qu'il y ait des affrontements et il n'y a pas de sécurité», a indiqué Hamou Mosbah, une source locale.La ville de Berriane, qui enterrait lundi dernier un des siens, un homme de 34 ans qui a succombé à ses blessures lors des affrontements du week-end dernier, a connu mercredi un nouveau drame. Quatre personnes agressées par un cocktail molotov, se retrouvent blessées au troisième degré. Selon Hamou Mosbah, «quatre Mozabites venant de la wilaya de Sétif vers Ghardaïa ont été agressés et leur voiture saccagée au niveau de la route nationale numéro 1 à Berriane». Les blessés, dit-il, devront être évacués à Alger au cours de la semaine. La semaine dernière, plusieurs blessés ont été enregistrés également lors des affrontements dans la ville de Grara, à environ 150 km de la ville de Ghardaïa pour un projet immobilier.Selon Mohamed Daâbouz, ancien président du bureau local du RCD à Ghardaïa, cette ville a connu aussi des scènes de violence au cours de la semaine passée. M. Daâbouze dénonce par ailleurs «le comportement des services de police de la région». «Ils insultent, tabassent, et tiennent des propos racistes envers les jeunes Mozabites et se comportent comme une partie du conflit», a-t-il dénoncé.


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