Algérie

Quatre Africains en situation irrégulière, arrêtés avec plus de 17 000 euros en faux billets



Le principal accusé condamné à 10 ans de réclusion La Cour criminelle d’Oran a condamné à dix années de réclusion, le nommé H.A., ressortissant nigérian, principal mis en cause dans une affaire de faux billets. Par ailleurs et pour émigration clandestine, trois autres prévenus impliqués dans cette même affaire ont écopé de la peine de trois mois de prison ferme. Les faits remontent au mois d’avril de l’année passée quand suite à des rumeurs faisant état de la circulation de faux billets, les éléments de la gendarmerie ont effectué une perquisition dans une pension à Ain El Beïda. Cette dernière s’est soldée par la découverte de 17280 euros en faux billets, cachés dans un sac appartenant au dénommé H.A.. Le mis en cause, ainsi que trois de ses compatriotes qui se trouvaient sur les lieux ont été arrêtés. Présentés devant le magistrat instructeur, ils ont été inculpés de distribution de faux et faux et usage de faux. En effet, les documents administratifs qui étaient en leur possession se sont avérés eux aussi faux. Appelés hier à la barre, les prévenus réfuteront d’emblée les griefs retenus contre eux. Chacun donnera sa propre version des faits, H.A. dira qu’il avait pour habitude de recevoir des amis et il n’écarte pas le fait que l’un d’entre eux aurait pu déposer cette somme chez lui. D’un autre côté, les trois autres prévenus A.A., O.CH et K.A. nieront en bloc les faits retenus contre eux. Concernant les faux papiers trouvés en leur possession, ils déclareront ignorer qu’ils étaient faux, affirmant les avoir acquis légalement dans leur pays d’origine. Par ailleurs, au cours des débats, les prévenus essayeront d’impliquer leur locatrice dans cette affaire, déclarant qu’ils n’écartent pas le fait qu’elle soit à l’origine des faits. Mais l’enquête avait établi que cette dernière était hors de cause. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public reviendra sur ce fléau de l’émigration clandestine et des faux billets, où plusieurs ressortissants africains sont impliqués. Il ajoute aussi que dans ces affaires, sont la plupart du temps liés à des pratiques de sorcellerie où de nombreux citoyens avides de gain facile se sont fait prendre. Il requiert la peine de dix ans de réclusion criminelle, tandis que la défense des mis en cause essaya de plaider l’acquittement en se basant sur les déclarations des prévenus. A l’issue des délibérations, H.A. principal accusé, a été reconnu coupable des charges retenues et condamné à la peine requise. Trois ans de prison ferme ont été retenus contre les trois autres prévenus qui ont été acquittés du grief de détention et commercialisation de faux billets mais condamnés pour émigration clandestine.



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