Algérie - Revue de Presse

Quand rire devient' dangereux



Quand rire devient' dangereux
Nous l'avons écrit à plusieurs reprises : les Algériens savent de moins en moins parler' Pour s'expliquer, ils se donnent des coups, n'hésitant pas à se doter d'arguments aussi convaincants qu'une hache, une pioche ou une barre de fer. Ci-dessous, quelques discussions percutantes et surtout très révélatrices.
Nous l'avons écrit à plusieurs reprises : les Algériens savent de moins en moins parler' Pour s'expliquer, ils se donnent des coups, n'hésitant pas à se doter d'arguments aussi convaincants qu'une hache, une pioche ou une barre de fer. Ci-dessous, quelques discussions percutantes et surtout très révélatrices.
Cela s'est passé le 13 mars dernier, du côté de Bousmaöl, à l'ouest d'Alger. Nadir (30 ans) se promenait non loin d'un chantier en bâtiment où des maçons s'affairaient. Le travail qu'ils accomplissaient lui avait paru si grand et si artistique qu'il s'en approcha pour mieux l'admirer. Il était particulièrement émerveillé par le travail hors pair qu'accomplissait un jeune maçon de 33 ans, juché sur un échafaudage à quelque vingt mètres au-dessus du sol. A un moment donné, il vit que ses gestes étaient devenus lents et gauches. A cause de la fatigue probablement, se dit-Nadir. Il entreprit alors de faire descendre sa nacelle de bâtisseur pour s'accorder un peu de repos. Nadir se dit que lorsqu'il serait arrivé au sol, il irait le féliciter pour son travail. Mais lorsque celui-ci fut descendu, il se passa quelque chose d'inattendu. Le maçon buta contre un bidon de peinture, perdit son équilibre et tomba le ventre et la poitrine en avant. Un incident qui contrastait tellement avec l'adresse et le savoir-faire dont il avait fait montre quelques instants auparavant, qu'il n'avait pas pu s'empêcher d'éclater de rire. Ce n'était pas un rire moqueur mais juste une réaction spontanée face à une situation insolite. Un peu comme celle que déclencherait un acrobate qui trébucherait sur un trottoir alors que d'habitude il se promenait sur des fils et des planches suspendus à 50 mètres du sol, se moquant des dangers de l'attraction terrestre. Mais le maçon vit dans l'hilarité de Nadir une grave atteinte contre son amour-propre. Alors, il se saisit d'une pelle qui traînait à l'entrée du chantier, cracha par terre et se précipita sur le trentenaire à qui il donna des coups d'une rare violence.
N'était l'intervention de quelques ouvriers, l'agression se serait certainement soldée par l'irréparable.
Dès sa sortie de l'hôpital où il s'était fait soigner pour de multiples fractures et où il s'était vu remettre un certificat de 60 jours d'incapacité, Nadir se rendit au poste de police où il déposa plainte contre son agresseur.
Celui-ci a été jugé récemment au tribunal de Koléa où le procureur a requis contre lui trois ans de prison ferme et une amende de 30 millions de centimes.
Cela s'est passé le 13 mars dernier, du côté de Bousmaöl, à l'ouest d'Alger. Nadir (30 ans) se promenait non loin d'un chantier en bâtiment où des maçons s'affairaient. Le travail qu'ils accomplissaient lui avait paru si grand et si artistique qu'il s'en approcha pour mieux l'admirer. Il était particulièrement émerveillé par le travail hors pair qu'accomplissait un jeune maçon de 33 ans, juché sur un échafaudage à quelque vingt mètres au-dessus du sol. A un moment donné, il vit que ses gestes étaient devenus lents et gauches. A cause de la fatigue probablement, se dit-Nadir. Il entreprit alors de faire descendre sa nacelle de bâtisseur pour s'accorder un peu de repos. Nadir se dit que lorsqu'il serait arrivé au sol, il irait le féliciter pour son travail. Mais lorsque celui-ci fut descendu, il se passa quelque chose d'inattendu. Le maçon buta contre un bidon de peinture, perdit son équilibre et tomba le ventre et la poitrine en avant. Un incident qui contrastait tellement avec l'adresse et le savoir-faire dont il avait fait montre quelques instants auparavant, qu'il n'avait pas pu s'empêcher d'éclater de rire. Ce n'était pas un rire moqueur mais juste une réaction spontanée face à une situation insolite. Un peu comme celle que déclencherait un acrobate qui trébucherait sur un trottoir alors que d'habitude il se promenait sur des fils et des planches suspendus à 50 mètres du sol, se moquant des dangers de l'attraction terrestre. Mais le maçon vit dans l'hilarité de Nadir une grave atteinte contre son amour-propre. Alors, il se saisit d'une pelle qui traînait à l'entrée du chantier, cracha par terre et se précipita sur le trentenaire à qui il donna des coups d'une rare violence.
N'était l'intervention de quelques ouvriers, l'agression se serait certainement soldée par l'irréparable.
Dès sa sortie de l'hôpital où il s'était fait soigner pour de multiples fractures et où il s'était vu remettre un certificat de 60 jours d'incapacité, Nadir se rendit au poste de police où il déposa plainte contre son agresseur.
Celui-ci a été jugé récemment au tribunal de Koléa où le procureur a requis contre lui trois ans de prison ferme et une amende de 30 millions de centimes.





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