Quand l'eau de Oued Charef se fait attendre

Le programme de diversification des ressources en eau mis en application depuis des années à Souk-Ahras est encore confronté aux lenteurs dans sa concrétisation.Des citoyens de la daïra de Sédrata ont récemment pris attache avec le journal pour saluer les efforts consentis dans ce domaine et lancer au passage un appel urgent à l'adresse des pouvoirs publics pour alimenter la ville depuis le barrage de Oued-Charef. D'un coût de 237 milliards de centimes, cette réalisation importante implantée dans la commune de Zouabi devait renforcer la région de Sédrata en alimentation en eau potable et contribuer à la stabilité de la population locale, et ce dans le cadre de la stratégie globale de l'Etat dans ce domaine névralgique. Réceptionné le mois de janvier de l'année en cours, ledit barrage fait l'objet, selon les mêmes citoyens, d'une opposition de la part de quelques cultivateurs des terres agricoles auxquels on aurait promis un dédommagement pour le passage des conduites d'eau.
Une source au fait du dossier a déclaré à El Watan ceci : «Même si la situation de l'AEP dans cette zone est relativement maitrisée, il n'est pas interdit de mettre à la disposition de la population locale un autre moyen on ne peut plus réconfortant. De plus que le projet a été réceptionné depuis des mois». La même source qui a soulevé le problème de l'indemnisation de quelques agriculteurs a aussi insisté sur le fait qu'il s'agit là de coopératives relevant dans leur majorité du domaine public. «Quelles que soient les raisons invoquées çà et là à ce sujet, l'on est persuadé que les habitants de Sédrata attendent l'eau de Oued Charef et que les atermoiements n'ont pas lieu d'exister», a renchéri notre source.