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Quand Dora Bouchoucha copie le festival de Annaba


Il n'y a pas que les musiques ou les paroles qu'on plagie, les manifestations cinématographiques aussi sont également calquées par des professionnels du 7e art en panne d'idées et de création.Ainsi la productrice et responsable du cinéma tunisien, Dora Bouchoucha a créé récemment un festival copié sur le modèle du Festival du film méditerranéen relancé il y a trois ans par Saïd Ould Khelifa à Annaba.
En effet, Dora Bouchoucha a lancé du 9 au 15 juillet 2018, le Festival méditerranéen de cinéma Manarat, qui va dans le même sens que la manifestation algérienne. Mettre en valeur les cinématographies méditerranéennes et créer un véritable trait d'union entre les deux rives de la mer bleue. Pour réussir son coup, Manarat a bénéficié des organismes français notamment du soutien du Centre national du cinéma et de l'image tunisien (Cnci) et l'Institut français de la Tunisie (IFT) en partenariat avec le Centre national du cinéma et de l'image animée français (CNC).
Une programmation mettant en valeur les propositions cinématographiques des pays de la Méditerranée en une cinquantaine de films, une compétition de 10 à
12 films de fiction, un panorama d'oeuvres diverses de la région et un regard sur les cinématographies des deux pays hôtes d'honneur (Maroc et Palestine). Un forum professionnel comprenant une réunion des CNC de la région Méditerranée, une présentation des mécanismes de coproduction entre les partenaires régionaux, des success story des producteurs arabes à l'étranger et une conversation avec celui qui a mis au zénith la fonction d'agent artistique. Le même modèle que proposait le festival algérien.
Le festival tunisien offre des projections sur les plages, tous les soirs, à La Goulette, La Marsa, Hammam -Lif, Nabeul, Bizerte, et dans d'autres cités balnéaires.
Manarat est parrainé par la banque Biat, Orange Tunisie, l'Union européenne, l'ambassade de France en Tunisie, l'ambassade du Maroc en Tunisie, le Centre cinématographique marocain, L'Instituto italiano di cultura, l'ambassade du Liban en Tunisie, l'ambassade d'Espagne en Tunisie, L'Instituto Cervantes, la Cinémathèque tunisienne, la Saison Bleue, UNIFrance, TV5 Monde,
France Médias Monde,Al Watanya 1,
Al Hiwar Ettounsi et Radio Misk. Aucune institution algérienne ou organisme de cinéma algérien n'est associé à cette manifestation, alors que l'Algérie et la Tunisie ont signé lors du dernier festival de Carthage un accord de partenariat. En fait, le festival de Dora Bouchoucha est copié sur le même modèle que proposait le festival algérien. En réalité, la productrice tunisienne, qui est en conflit avec certains producteurs algériens, voulait créer un festival tunisien pour concurrencer le festival des JCC, après avoir été écarté de sa direction.
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