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Qu'est-ce qui fait courir Hamrouche'




Qu'est-ce qui fait courir Hamrouche'
Après Oran, Béjaïa et Tizi Ouzou, il était hier à Constantine.Depuis sa réapparition sur la scène politique à l'approche de la dernière présidentielle, l'ex-chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, multiplie des rencontres de proximité avec les associations et les citoyens. M.Hamrouche qui a décliné l'invitation de Ouyahia autour des consultations pour la révision de la Constitution, préfère sa dynamique de sensibilisation et mobilisation des citoyens autour de sa démarche de sortie de crise. Son périple l'a mené dans plusieurs villes du pays. Il était attendu, hier, dans la ville des Ponts, Constantine.Cette étape intervient après Oran, Béjaïa et Tizi Ouzou. Pour lui, l' «Algérie a besoin d'un nouveau consensus auquel l'armée doit sassocier. Un consensus sans quoi l'Algérie ne sortira peut-être jamais de la crise multidimensionnelle et du statut quo qui la frappent depuis des lustres». Ce processus «doit être mené de prime abord sur la base de la réhabilitation de l'Etat et de ses institutions qui sont livrées aux réseaux d'intérêts». Il estime que le système actuel «est incapable d'engager des réformes, ni produire une alternative, encore moins transformer son discours en action, tandis que l'élite est carrément ligotée».Le niet du pouvoir,- l'institution militaire ne saurait être au service des manoeuvres politiques- et la réserve de la Cldt, n'ont pas empêché Mouloud Hamrouche de continuer son bon petit bonhomme de chemin. A l'occasion de la conférence nationale de l'opposition à Zéralda, il a annoncé que l'ANP a un rôle important à jouer dans la phase de transition pour instaurer un Etat de droit et de démocratie. «Nous sommes dans une situation très précaire.Le gouvernement ne peut pas concrétiser ses décisions sur le terrain. c'est un gouvernement qui n'a pas de base politique et sociale», avait-il lancé. Sollicité par ses proches pour une éventuelle candidature à la présidentielle du 17 avril dernier, l'ex-candidat à l'élection présidentielle de 1999, a dû présenter ses «excuses» pour ceux et celles qui avaient cru à son éventuelle candidature. Il a toujours insisté sur le fait que les facteurs du blocage seront toujours là, que le mandat du président soit renouvelé ou pas. Réfutant qu'il s'est imposé un long silence depuis 1989, il ne cesse de réitérer à travers ses multiples sorties que la mission de l'Armée qui ne doit pas entrer dans les luttes politiques et idéologiques, est de défendre le peuple et l'Etat. Et chaque solution consensuelle requiert la participation de cette institution.L'homme des réformes a souligné à Oran qu'un «Etat ne peut se concevoir sans des contrepouvoirs solides et constructifs». Invariablement, M.Hamrouche ne cesse d'alerter l'opinion publique sur le danger qui guette la pays secoué par une crise politique très aiguë. Invité par l'association des journalistes-correspondants de Béjaïa, l'ex-chef de gouvernement sous le président Chadli Bendjedid, a animé une conférence, jeudi dernier à Béjaïa. l'ex-chef de gouvernement plaide «pour un nouveau consensus national, car pour lui l'Algérie n'est pas à l'abri d'une crise à la libyenne. L'armée, la seule force qui demeure organisée malgré les crises majeures, un cycle de violence, doit accompagner le processus de transition car les prémices d'un effondrement du pays sont là.»




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