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Protestation contre l'insécurité




Protestation contre l'insécurité
A l'appel de la section locale du CNES (Conseil national des enseignants du supérieur), un sit-in a été organisé, lundi, devant le siège du rectorat de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou.Ainsi, des dizaines d'enseignants se sont rassemblés devant cette bâtisse pour protester contre l'insécurité. Les intervenants, lors de cette action, ont dénoncé la violence sous toutes ses formes, comme ils ont plaidé pour un débat d'idées sans tabous, pour la charte d'éthique et de déontologie et le règlement intérieur de l'université. Dans un communiqué rendu public, le Cnesto estime que «tous les moyens devraient être déployés en permanence pour assurer la sécurité pour tous et éviter que des personnes ne se retrouvent dans des situations à risque, extrêmement éprouvantes et qui menaceraient leur intégrité physique et/ou morale». Le même conseil ajoute que «combattre ce fléau de la violence aujourd'hui suppose une révision, une redéfinition, voire une refondation, de notre échelle des valeurs, et ne peut se passer de l'adhésion de toutes et de tous pour la mise en place d'un processus qui, à terme, érigerait des digues et installerait les mécanismes que le rejet de la violence requiert.
C'est dans cette perspective et dans ce sens que nous avons, en ce qui nous concerne, adhéré et répondu présent à l'appel à participation et à contribution, à travers des critiques constructives de l'avant-projet de charte d'éthique et de déontologie et de l'avant-projet de règlement intérieur, lancé par le recteur à toute la communauté universitaire», précise le même document. Par ailleurs, dans le même sillage, les enseignants du département de français avaient organisé, jeudi, une journée de protestation suivie d'une marche improvisée à l'intérieur du campus de Hasnaoua vers le siège du rectorat. Les protestataires se sont élevés, entre autres, contre les actes de violence verbale dont a fait l'objet leur responsable du département. «Il est regrettable que nous assistions à des agissements tels que ceux qui ont eu lieu dernièrement au bureau de la chef de département de français, où des étudiants se sont livrés à des actes de vandalisme indignes de leur statut, agressant verbalement la responsable du département et dégradant des biens communs», écrivent, dans leur déclaration, les enseignants du département de français. «Ces actes ne sont qu'une suite de la longue série d'agressions ayant eu lieu au sein du département», ajoute le même texte.


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