Algérie

Promesse pour un retour des stations de taxis




La situation intolérable dans laquelle vivent les usagers des taxis à Constantine serait en voie de connaître son épilogue. En effet, le président de l'Union nationale des chauffeurs de taxis (UNACT) de la wilaya, se dit optimiste quant à la création ou à la remise en service de quelques stations au centre de la ville. Ce responsable syndical, nous dit que face à la situation anarchique qui règne en matière de stationnement, il a fini par solliciter et obtenir, après son entrevue avec des membres de l'APW, l'intervention directe de celle-ci, pour trouver une solution à ce problème récurrent. Selon ses déclarations, une démarche a été faite en avril auprès de l'élu chargé de la circulation routière dans cette assemblée. De la réunion tenue avec lui et d'autres membres de l'APW, cette dernière a proposé de prendre le problème en main. Elle a relancé les services techniques de la mairie chargés de la circulation à Constantine. Chose faite, puisque, tout de suite après ces interventions, une autre réunion a été tenue, le 30 avril, au siège de la direction des Transports, avec des représentants de l'UNACT, la commission technique et des membres de l'APC. C'est ainsi qu'il a été décidé, en guise de mesure immédiatement applicable, de désigner des membres de chaque institution qui devront, incessamment, prospecter le centre-ville et localiser des emplacements qui serviront de stations de taxis. Le secrétaire général de l'UNACT avance que les deux anciennes stations situées près du marché Boumezzou et à la rue Ahmed Chitour, d'où les taxis ont été évacués, il y a quelques années, seront de nouveau exploitées. Les membres de la commission technique procéderont à d'autres prospections pour localiser d'autres stations qui seront ouvertes dans d'autres quartiers de la ville. Le règlement de ce problème serait donc pour bientôt. En attendant, la plupart des taxis constantinois, assurant le service vers les cités de Sidi Mabrouk, Ziadia, Emir Abdelkader, Djebel Ouahch, notamment, sont exclus du centre-ville. Etant donné qu'il n'existe aucune station et que l'usager, comme le chauffeur de taxi, doivent user de ruse pour pouvoir prendre place ou s'arrêter pour embarquer ou débarquer des passagers. Les policiers, nombreux au centre-ville, ne tolèrent aucun stationnement et de nombreux chauffeurs se sont retrouvés sanctionnés pour s'être arrêtés le long des trottoirs des allées Benboulaïd ou au bas de la rue Si El-Haouès, à la sortie de la Casbah. Cette situation fait que tout le monde joue à cache-cache avec le policier en faction. Cette situation est pour le moins anormale, car il a été souvent constaté que des grappes d'usagers, debout le long des trottoirs, ne cessent de héler les taxis de passage et se ruent ensuite vers celui qui ralentit et dans lequel on prend place alors qu'il est encore en marche.

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