Algérie

Projeté sur 3 ha, à El Kerma



Projeté sur 3 ha, à El Kerma
Le projet des Abattoirs d'Oran, localisé à proximité du marché de gros d'El-Kerma, a franchi, avec succès, toutes les phases préliminaires avant son lancement sur le terrain et, en principe, verra la pose de sa première pierre, avant la fin de la saison estivale, en cours, selon son promoteur « SARL Avicole Import », société privée spécialisée dans l'agroalimentaire. Après une série de visites de prospection et d'information, effectuées dans plusieurs pays européens, réputés par leur filière viandes de boucherie, l'élaboration d'un cahier de charges ainsi qu'une consultation restreinte auprès de six entreprises étrangères spécialisées, l'investisseur « Avicole Import » a déjà retenu une entreprise pour la réalisation du futur abattoir régional d'Oran, projeté à El-Kerma. Il en déclinera l'identité « au moment opportun ». Se prévalant d'une étude «très complète » que lui avait effectuée le BET espagnol, spécialisé ‘Gesiatec Global Services S.L', basé à Malaga, (Technique, architecturale et de génie civil), d'une étude d'impact environnemental, d'un rapport sur les produits dangereux, des offres sur les équipements de fournisseurs étrangers ainsi que des cahiers de charges pour la construction, l'opérateur économique a sollicité, audience, auprès du wali, en avril dernier, pour lui présenter l'avancement de ce projet, suivi de très près par les pouvoirs publics en raison de son caractère de service public, qui plus est un maillon manquant, dans la métropole d'Oran et les régions qui y gravitent. L'occasion a été saisie pour plaider, de vive voix, le bien-fondé et la pertinence d'une demande d'octroi d'une superficie supplémentaire d'un hectare, pour les besoins impératifs du projet. En effet, il y a lieu de rappeler qu'après examen minutieux du dossier, présenté par cette entreprise privée, spécialisée dans le secteur, la wilaya avait approuvé, en mai 2013, dans le cadre du Calpiref, la localisation de ce projet d'investissement, relatif à la réalisation d'un abattoir de 5 lignes : ovins, bovins et avicole, sur une assiette de terrain d'une superficie de 2 ha, située au pôle commercial de gros, à El-Kerma, au profit de cet opérateur. Néanmoins, tout en soulignant le soutien et l'assistance indéfectibles des pouvoirs publics, le promoteur du projet avait émis le v'u de voir l'assiette attribuée, portée à 3 ha, et ce, explique-t-il, « pour le strict respect des normes et des exigences de la structure, sur les plans de l'hygiène et de la sécurité sanitaire ».L'ACCOMPAGNEMENT DES POUVOIRS PUBLICSSelon nos sources, une réponse favorable a été signifiée, par le wali, quant à cette demande d'un complément d'espace. Parallèlement, l'investisseur avait sollicité un crédit auprès de la Banque algérienne de développement rural (BADR), via son agence régionale d'Oran, pour la réalisation du projet et le dossier est, actuellement, en cours d'étude par les instances centrales de cette banque. Parmi les atouts du futur abattoir, son emplacement dans le pôle agroalimentaire, en devenir d'El-Kerma, et en particulier sa mitoyenneté avec le marché à bestiaux (opérationnel depuis octobre 2013, d'une superficie de 4 ha, avec une capacité de 15.000 têtes de différentes espèces de bétail. Cependant, il est, extrêmement, important que les travaux de l'abattoir démarrent, en été, en raison du sol marécageux et inondable de cette zone. D'où d'ailleurs la nécessité d'installer un réseau de drainage local qui sera connecté à la STEP d'El-Kerma.Strictement respectueuse de l'Environnement (pollution visuelle et olfactive) ainsi que des conditions d'hygiène et de salubrité, pour une viande saine et conforme aux règles de la santé publique, d'un coût estimatif de 8,4 millions d'euros, la structure projetée est composée de plusieurs lots de stockage, réservoir du sang, chaudière, préparation des viandes de différentes espèces, chambre des os et des produits sanguins, cuir d'entrepôt, séparation des viscères et nettoyage de l'intestin, saucisses d'entrepôt, chambre des produits réfrigérés, chambre froide de graisse, nef de refroidissement des bovins, entre autres. Il faut noter, par ailleurs, qu'un abattoir doit être considéré comme un élément de la filière bovine dépendant du ministère de l'Agriculture.En effet, l'évolution de la réglementation, notamment en matière d'ESB (Encéphalopathie spongiforme bovine), obéit, actuellement, à la règle de traçabilité, nécessitant la mise en place des structures identifiables et contrôlables, de façon à préserver les consommateurs contre les risques liés à l'hygiène et à la sécurité alimentaire. L'existence de l'abattoir donne les moyens, aux socioprofessionnels, de bénéficier de toute la logistique nécessaire à l'organisation et au conditionnement de leur production. Il est, non plus, sans intérêt de préciser l'opportunité d'emplois que peut générer cette activité. Cet outil permettra de remplir, pleinement, les objectifs affichés, en matière de développement et de structuration de la filière élevage, dans toute l'Oranie. Les Abattoirs permettent de tenir des statistiques de consommation afin de permettre au gouvernement de faire les projections des besoins de production et de consommation de la population. La construction de cet abattoir moderne permettra d'envisager, à moyen terme, l'arrivée, dans la zone d'Oran, d'autres activités entrant dans l'essor de la filière agroalimentaire. L'abattoir remplirait, ainsi, sa fonction de catalyseur des énergies et des moyens de développement de la filière bovine. Aussi, cet abattoir fera des prestations de services, notamment, à l'occasion du rituel religieux du Sacrifice, l'Aïd El-Adha.





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