Algérie - Revue de Presse


Une délégation municipale d’Oran séjournera à Venise A moins d’un report de dernière minute, une délégation municipale d’Oran conduite par le responsable de la division communale de l’Urbanisme et de la Planification ainsi que le directeur de l’Urbanisme et de la Construction de la wilaya, séjournera du 5 au 8 décembre à Venise, en Italie.La délégation devra assister à la Conférence euroméditerranéenne sur le projet Archimed. Cette rencontre, deuxième du genre après celle tenue à Anatolia (Turquie), est une mission de plus pour permettre à nos techniciens, qui ont pu arracher un précieux concours de l’Union européenne dans le cadre du programme Archimed pour la restauration d’immeubles d’importance historique de la place Kléber et du boulevard Stalingrad, de passer à la vitesse supérieure pour faire aboutir un autre dossier de restauration du vieux bâti de la ville d’Oran, une cité plusieurs fois millénaire. Une cité qui recense des joyaux architecturaux d’importance historique et autres vestiges, témoins d’un passé riche en histoire et civilisation. Il faut dire que les immeubles sis à Sidi El Houari, faisant partie du patrimoine de la ville, tels que ceux du Boulevard Stalingrad, la Mosquée du Pacha et, bien sûr, la Mosquée de Sidi El Houari dont le projet d’extension a été accordé par le président de la République, méritent eux aussi une prise en charge effective en matière de rénovation, au même titre que ceux situés sur la place Kléber. Certes, dit-on, la Communauté européenne est en train d’investir pour sauvegarder une partie de son patrimoine, comme le dit avec un pincement au cœur un habitant du quartier Les Planteurs, mais on se demande ce que font les gestionnaires locaux pour sauvegarder notre mémoire ? Qu’en est-il, se demandent ainsi certains citoyens de la ville, du projet de rénovation de la Mosquée du Pacha, qui a récemment bénéficié d’une aide financière de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, de l’Eglise Saint-Louis, qui est en train de s’effriter sous les yeux indifférents de nos élus et dont seuls les murs tiennent encore debout, de Dar El Arrich, la maison du père de l’Emir Abdelkader ? Qu’en est-il également de la restauration d’autres vestiges qui font l’objet de dégradations, dans le silence et sans que personne n’ose lever le petit doigt, à l’exemple du Tambour Saint José et sur lequel « crachent « quotidiennement tous les véhicules de la Corniche, de la Porte du Santon et tous les autres sites et monuments de la ville qui sont mentionnés dans les guides touristiques d’Oran. Des sites à haute valeur historique et touristique qui méritent d’être préservés jalousement, comme l’ex-siège des services des eaux qui fait actuellement office d’habitation, l’ancien siège de la chambre de commerce, situé dans le voisinage immédiat du tribunal des Prud’hommes, à Sidi El Houari, de la Porte du Caravansérail qui se trouve actuellement à l’intérieur de La Promenade Létang, etc.


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