Un festival d?arnaques La contrefaçon fait de nos jours rage aux abords des marchés de la capitale, particulièrement à la piétonnière Ferhat Boussad (ex-Meissonnier) et à la rue Réda Houhou (ex-Clauzel). Cela va des produits cosmétiques à bon marché, aux couches bébé, vraisemblablement usitées et qui ne sentent pas très bon à l?achat. Il n?est pas question d?usurpation de marques appartenant à des labels reconnus, comme cela se fait dans les lointaines contrées du Sud-Est asiatiques, mais de marchandises frelatées et préparées dans d?obscurs laboratoires, qui échappent à toute forme de contrôle de la force publique. L?artifice est ingénieux et bon nombre de niais tombent dans le panneau. Les produits contrefaits à base de poudre de perlimpinpin, nocifs pour l?épiderme, justifient uniquement de la qualité et des prix des flacons récupérés dans les décharges publiques. Les fioles sont ensuite nettoyées et farcies à la seringue de fluides douteux. Ce n?est que de petits débours engagés par des petits futés, pour, espèrent-ils, de gros bénéfices. Cela ne coûte qu?une séance de lifting et il ne transparaîtra plus aucune trace de parodie. Sinon, le risque d?une chute de cheveux. La lutte contre la contrefaçon doit être un combat de tous les jours. Il y a du travail à faire et ce n?est pas encore gagné pour autant. Commençons par bannir à tout jamais les achats effectués auprès des vendeurs à la sauvette.
Posté Le : 27/02/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : N. D.
Source : www.elwatan.com