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Production record de viandes rouges M'SILA, Direction des services agricoles


Production record de viandes rouges                                    M'SILA, Direction des services agricoles
A l'issue de la saison agricole 2010-2011, la production de viandes rouges obtenue dans la wilaya de M'sila a atteint les 230.000 quintaux, a annoncé la direction chargée du secteur de l'agriculture.
A l'issue de la saison agricole 2010-2011, la production de viandes rouges obtenue dans la wilaya de M'sila a atteint les 230.000 quintaux, a annoncé la direction chargée du secteur de l'agriculture.
En augmentation de 5.000 quintaux par rapport à la saison précédente, cette quantité fait de M'sila la première wilaya du pays en matière de production de viande.
Selon le directeur des services agricoles, M. Laâla Maâchi, cet accroissement de la production s'explique essentiellement par la hausse de la demande et, partant, du rythme des abattages durant le mois de Ramadhan et la saison estivale propice aux fêtes de mariage.
Avec un cheptel de 1,6 million d'ovins, M'sila se classe également parmi les plus importantes zones d'élevage au pays car le pastoralisme y est une activité traditionnelle, héritée de père en fils depuis plusieurs siècles, souligne l'APS.
Le nombre de bergers assurant la garde de ces importants troupeaux avoisine, dans cette wilaya, les 5.000 personnes, selon cette Direction qui a révélé que ce métier traditionnel dans le Hodna, non couvert, cependant, par la sécurité sociale permet aux bergers de percevoir des salaires "dépassant ceux de fonctionnaires moyens". Les activités de transport de bétail et de boucherie emploient, en outre, près d'un millier de personnes dans nombre de communes, notamment celles situées dans le sud de la wilaya. Selon les services de la Direction du commerce, la profession de boucher, exercée par un grand nombre de personnes, est un métier pratiqué par certaines familles depuis plusieurs générations, en particulier dans des zones bien précises du Hodna. C'est le cas de Zarzour, traversée par la RN 46 reliant M'sila à Biskra, de Aïn Lahjal sur la RN 8 (M'sila-Bouira-Alger) et de Berhoum sur la RN 40 entre M'sila et les wilayas orientales du pays. Au-delà du facteur prix qui reste au demeurant très compétitif par rapport à d'autres régions du pays, ces localités ont acquis une notoriété particulière pour la qualité de leurs viandes. Ainsi, Zarzour est considérée comme "la capitale" de la viande caprine recommandée aux malades souffrant d'un excès de cholestérol, cédée à seulement 500 DA le kg. La commune de Berhoum serait, quant à elle, l'endroit le mieux indiqué pour acheter de la viande de mouton de bonne qualité au prix intéressant de 700 DA le kg. A M'sila, rares sont les personnes qui se rabattent sur les viandes congelées. Ce n'est pas à cause du prix, qui comme dans d'autres régions est inférieur à celui de la viande fraîche, mais surtout en raison des habitudes de consommation qui dominent dans cette wilaya steppique comme pour ses viandes de mouton très tendres que l'on fait cuire à la seule vapeur ("Ettib ala leffar'', selon une sentence populaire). Pour les responsables du secteur agricole, l'importante production locale de viande est à valoriser par des investissements dans les activités de transformation. La création de petites et moyennes unités industrielles de fabrication de mortadelle, de cachir ou encore de merguez est proposée. On recommande également, selon l'APS, l'intégration de filières "techniques d'élevage" et "production et transformation de viandes" dans les offres locales de formation professionnelle, ainsi que l'orientation des jeunes porteurs de projets postulant pour les dispositifs d'aide à la création de micro-entreprises (ANSEJ, ANGEM et CNAC) vers les activités d'élevage et de transformation de viande.
En augmentation de 5.000 quintaux par rapport à la saison précédente, cette quantité fait de M'sila la première wilaya du pays en matière de production de viande.
Selon le directeur des services agricoles, M. Laâla Maâchi, cet accroissement de la production s'explique essentiellement par la hausse de la demande et, partant, du rythme des abattages durant le mois de Ramadhan et la saison estivale propice aux fêtes de mariage.
Avec un cheptel de 1,6 million d'ovins, M'sila se classe également parmi les plus importantes zones d'élevage au pays car le pastoralisme y est une activité traditionnelle, héritée de père en fils depuis plusieurs siècles, souligne l'APS.
Le nombre de bergers assurant la garde de ces importants troupeaux avoisine, dans cette wilaya, les 5.000 personnes, selon cette Direction qui a révélé que ce métier traditionnel dans le Hodna, non couvert, cependant, par la sécurité sociale permet aux bergers de percevoir des salaires "dépassant ceux de fonctionnaires moyens". Les activités de transport de bétail et de boucherie emploient, en outre, près d'un millier de personnes dans nombre de communes, notamment celles situées dans le sud de la wilaya. Selon les services de la Direction du commerce, la profession de boucher, exercée par un grand nombre de personnes, est un métier pratiqué par certaines familles depuis plusieurs générations, en particulier dans des zones bien précises du Hodna. C'est le cas de Zarzour, traversée par la RN 46 reliant M'sila à Biskra, de Aïn Lahjal sur la RN 8 (M'sila-Bouira-Alger) et de Berhoum sur la RN 40 entre M'sila et les wilayas orientales du pays. Au-delà du facteur prix qui reste au demeurant très compétitif par rapport à d'autres régions du pays, ces localités ont acquis une notoriété particulière pour la qualité de leurs viandes. Ainsi, Zarzour est considérée comme "la capitale" de la viande caprine recommandée aux malades souffrant d'un excès de cholestérol, cédée à seulement 500 DA le kg. La commune de Berhoum serait, quant à elle, l'endroit le mieux indiqué pour acheter de la viande de mouton de bonne qualité au prix intéressant de 700 DA le kg. A M'sila, rares sont les personnes qui se rabattent sur les viandes congelées. Ce n'est pas à cause du prix, qui comme dans d'autres régions est inférieur à celui de la viande fraîche, mais surtout en raison des habitudes de consommation qui dominent dans cette wilaya steppique comme pour ses viandes de mouton très tendres que l'on fait cuire à la seule vapeur ("Ettib ala leffar'', selon une sentence populaire). Pour les responsables du secteur agricole, l'importante production locale de viande est à valoriser par des investissements dans les activités de transformation. La création de petites et moyennes unités industrielles de fabrication de mortadelle, de cachir ou encore de merguez est proposée. On recommande également, selon l'APS, l'intégration de filières "techniques d'élevage" et "production et transformation de viandes" dans les offres locales de formation professionnelle, ainsi que l'orientation des jeunes porteurs de projets postulant pour les dispositifs d'aide à la création de micro-entreprises (ANSEJ, ANGEM et CNAC) vers les activités d'élevage et de transformation de viande.
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