Algérie - Revue de Presse

Production animale 120 sociétés étrangères intéressées par le marché algérien



Près de 200 exposants, en majorité des étrangers, sont attendus à la 8ème édition du Salon international de la production et de la santé animales (SIPSA 2008) et au 5ème Salon international du Machinisme et de l'Equipement agricole (Agri'Sime 2008), qui auront lieu, du 14 au 17 mai, au Palais des expositions (Safex). Lors d'un point de presse organisé hier, le Dr Bensemmane, président du SIPSA-Agri'Sime, a annoncé la participation de plus de 120 sociétés étrangères «intéressées par le marché algérien de la production animale» et d'au moins 65 exposants algériens (la liste est toujours ouverte). Parmi les 124 exposants étrangers, 40 participent pour la première fois. 60 viendront directement de France, Belgique, Italie, Suisse, Espagne, Canada, Chili, Turquie, USA, Angleterre, Danemark, Tunisie, Egypte et Maroc. Les autres seront présents à travers leurs représentations ici en Algérie. Ces entreprises représentent les filières des machines agricoles, les équipements pour l'élevage (aviculture, lait, viande), les produits vétérinaires d'hygiène et de désinfection, la nutrition animale, et la production animale et génétique. La superficie totale des expositions est de 11.500 m2, dont 3.500 m2 couverte. Les organisateurs s'attendent à 20.000 visiteurs professionnels pour le SIPSA 2008, contre 15.000 lors de la précédente édition. Les filières «lait» et «aviculture» seront longuement débattues lors du SIPSA 2008. Au menu de ce débat : les problèmes de production et de collecte de lait, d'alimentation bétail et de génétique. Selon les chiffres donnés hier par le Dr Bensemmane, le potentiel de transformation du lait en Algérie dépasse largement le potentiel de production, car 80 % du cheptel bovin a un «potentiel génétique faible». Selon le Dr Nouad, l'industrie laitière est déconnectée du secteur agricole. Il explique que sur les 50 % de lait collecté (sur un potentiel de 500 millions de litres produits par an), seuls 10 % sont intégrés. Les coûts de production actuels font que le lait frais reste plus cher que le lait en poudre importé malgré la hausse des cours sur le marché international. Selon lui, une partie du lait en poudre subventionné ne pas va pas à la production du lait en sachet, mais dans d'autres produits à forte valeur ajoutée. L'intervenant constate que l'Algérie est «le seul pays à pratiquer une protection aussi faible pour sa filière lait». Le Dr Nouad plaidera également pour la réhabilitation des cultures fourragères qui « nécessitent un soutien de l'Etat», a-t-il dit. Selon lui, «les fourrages représentent jusqu'à 80 % du coût du lait produit localement ». L'Association nationale de la filière avicole (ANFA) prendra part à cette manifestation, pour exposer l'avenir de la profession d'aviculteur face à la flambée des prix des céréales sur le marché international. Par ailleurs, cette 8ème édition du SIPSA coïncide avec le 25ème Congrès maghrébin vétérinaire (UMAVET) et le 3ème Congrès vétérinaire africain (AVA), qui se dérouleront durant cette période. Le thème de cette 25ème édition de l'UMAVET, qui a lieu tous les 4 ans, sera consacré aux «Changements climatiques : impact sur la santé et les productions animales au Maghreb».


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