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Procès Urbatia de Tiaret



Procès Urbatia de Tiaret
Au terme d'un report et un procès en longue audience tenue mercredi dernier et qui a duré près de quatre heures, le représentant du ministère public relevant du tribunal correctionnel de Tiaret a requis des peines de 3 à 6 années de prison ferme assorties d'amendes car ayant jugé suffisants les charges qui pesaient sur les inculpés dans l'affaire du centre d'études et de réalisation en urbanisme qui compte quatre unités et quatre antennes (URBATIA).Douze au total. Trois années de prison ferme ont été requises contre S.D, ex- directeur général, actuellement directeur technique au niveau de la DG, alors que les onze autres dont S.A, le DAF, M.R, l'ex- directeur d'unité par intérim, B.A, actuel directeur d'unité de Tiaret, B.M, directeur d'unité de Ghardaïa, S. M, chef de département urbanisme opérationnel, A.H.S, chef de service personnel à la DG, actuellement en retraite, M.M, un comptable, Le chargé des moyens généraux, T.A, celui qui cumulait les fonctions d'acheteur, magasinier, caissier et gestionnaire des stocks à six années de prison ferme assorties d'une amende à payer individuellement d'un million de dinars.Seul témoin à charge dans ce dossier, l'ex chef de cellule d'audit du 1/11/1999 jusqu'à fin 2014, B.K, celle par qui l'affaire a éclaté et qui s'est retrouvée licenciée et trois chauffeurs accusés devenus témoins après requalification des faits par le juge d'instruction. Interpellé par un avocat sur son long silence sur son rapport d'audit, un accusé a répliqué en ressortant des documents pour réfuter une prétendue manipulation.La partie civile, par la voix d'un de ses avocats, fait savoir «que l'organisme n'a eu à subir aucun préjudice». Même pas moral tant en filigrane il fallait savoir si les procédures en matière de conduite de gestion aient été respectées.Comme il fallait s'y attendre les plaidoiries de la défense avaient pour objectif de recentrer les débats et en fixer même les contours d'une affaire dont on a évoqué certaines accusations sans aller dans les profondeurs. C'est-à-dire toucher à la gestion passée des zones industrielles entre autres et finir par plaider l'innocence de leurs mandants. L'expert judiciaire s'en est-il enquis ' Nul ne le sait bien qu'on susurre que «l'affaire pèse plutôt des milliards et n'a pas été cadrée et circonscrite à la seule année 2012». Le verdict sera rendu le 11 mars.







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