Algérie - A la une

Problématique des déchets




L'insalubrité saute aux yeux dans les quartiers les plus fréquentés, comme dans les faubourgs les moins exposés aux pollutions les plus diverses. L'Algérie a de gros problème particulièrement dans la fonction de gestion hygiéniste des villes, comme elle a de grosses tuiles en matière de d'enlèvement des déchets ménagers ou industriels.Les recyclages des déchets, pareillement, n'appartiennent pas dans nos m?urs économiques, pour nous assurer un assainissement systématique de notre environnement, à la mesure des rejets de notre nouveau modèle de surconsommation. Après utilisation des produits, des emballages ou des aliments, les réflexes généralement sont de s'en débarrasser de manière quasi automatiques dans les espaces publics, afin d'engager la responsabilité des institutions municipales, pour leur enlèvement, et parfois sitôt enlevés, leurs remplacement s'effectue de façon collectif, banale, de telle façon que nos rues et avenues paraissent dans cet infâme décor perpétuellement sales.
La responsabilité souvent collée aux services de nettoyage, aux APC des voiries, est en réalité de la responsabilité collective. Des points noirs subsistent en plein centre d'Alger, malgré que les autorités aient décidé de leur éradication, et bien que des milliards soient dégagés par les Collectivités locales annuellement pour que les Algériens puissent évoluer, en vivant dans un environnement propre.
Comment interpréter la persistance de ces mauvaises habitudes, qu'on attèle souvent à de l'incivisme '
Quelle offensive d'envergure nationale pourrait mettre un terme au manque d?hygiène dans les commerces de service et d'insalubrité des espaces publics '
Le chantier est immensément vaste, dans le même temps qu'il est extraordinairement imbriqué par l'implication de plusieurs acteurs, qui ne se sentent en rien concernés par la calamité qui s'est banalisée au point où presque plus personne, ne fait attention à la préservation de notre environnement.
A titre informatif sur les ampleurs des dégâts, Fatma Zohra Zerouati, la ministre de l'Environnement et des énergies renouvelables a révélé lors d'une interview accordée à la Radio que la police de l'environnement a enregistré depuis le début de l'année 2018 plus de 3.000 infractions, ayant conduit à la fermeture de 50 entreprises, et des poursuites judiciaires envers 162 autres, et 628 mises en demeure avant fermetures pour non-respect des règles relatives à la protection de l'environnement.
L'Algérie signataire de la convention dégagée de la COP21 n'a plus le droit de laisser se dégrader son environnement, et fermer les yeux sur les activités des entreprises qui rejettent des déchets dangereux pour la santé publique ou possédant des réactifs nocifs capables d'aggraver de par leurs effets de serre, le réchauffement climatique. La ministre compte sur la société civile en tant que partenaire actif pour la concrétisation des programmes conçus par le gouvernement et dévolus aux collectivités locales pour leur mise en application.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)