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Prix du pétrole
Les cours du pétrole étaient en baisse hier matin en Asie où les investisseurs attendent une réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine et des données sur les réserves de brut aux Etats-Unis.Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars perdait 75 cents, à 45,48 dollars, dans les premiers échanges. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance cédait 60 cents, à 49 dollars.Le Comité monétaire de la Réserve fédérale (FOMC) devait publier à 19h00 GMT hier un communiqué après sa première réunion de l'annéeIl ne devrait guère différer de celui de la mi-décembre, quand la Fed avait affirmé qu'elle resterait "patiente" avant d'enclencher une première hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis depuis 2006, estiment les analystes.La United Overseas Bank (UOB) de Singapour a déclaré s'attendre à ce que la "normalisation des taux par la Fed ait lieu au deuxième trimestre".Les taux interbancaires au jour le jour sont maintenus entre zéro et 0,25% depuis fin 2008 lorsque la crise financière avait plongé le pays dans la récession.Parallèlement, le département américain doit publier mercredi les chiffres sur les réserves de brut par le département américain de l'Energie (DoE).Ces données devraient faire état d'une hausse de 4,2 millions de barils des réserves de brut au cours de la semaine achevée le 23 janvier, selon une moyenne des prévisions d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg News. La veille, les prix du pétrole ont nettement rebondi à New York et Londres, après une chute à des plus bas depuis 2009, un petit accès de faiblesse du dollar occultant des craintes sur un éventuel ralentissement de l'économie américaine. Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars a rebondi de 1,08 dollar à 46,23 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a plus nettement progressé encore, de 1,44 dollar, terminant à 49,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE). "Il semble que le marché ait trouvé son niveau plancher, dans les environs des 45 dollars. Il n'est donc pas étonnant d'assister à un tel rebond après le repli des cours" lundi, a commenté Kyle Cooper, de IAF Advisors.La référence new-yorkaise avait alors terminé à son plus bas niveau en clôture depuis début mars 2009, à 45,15 dollars.La légère perte de terrain du dollar mardi face aux grandes devises rivales, dont l'euro, le yen et la livre britannique, a favorisé cette tendance, a également noté l'analyste.En effet, moins le billet vert est fort, plus les matières premières libellées dans cette devise deviennent attractives pour les investisseurs munis d'autres monnaies. Le relatif accès de faiblesse du dollar tenait toutefois à des facteurs peu encourageants pour la demande énergétique des Etats-Unis, le premier consommateur d'or noir au monde, ce qui expliquait le rebond limité des prix, selon les analystes.L'or noir a perdu quelque 60% de sa valeur depuis la mi-juin.Le billet vert a en particulier pâti de l'annonce d'un déclin aussi net que surprenant en décembre des commandes de biens durables aux Etats-Unis, un mauvais signe pour l'activité industrielle du pays.Les résultats trimestriels décevants de grosses entreprises américaines comme le spécialiste des engins de construction Caterpillar, du spécialiste des produits d'hygiène et cosmétiques Procter & Gamble, du chimiste DuPont ou du groupe informatique Microsoft ont aussi joué, a estimé Andy Lipow, de Lipow Oil Advisors.D'autant que Caterpillar a prévenu que ses performances allaient pâtir en 2015 "du repli des prix du pétrole", a-t-il souligné, celui-ci affectant la demande des pays producteurs, clients de ses gros engins de BTP. Les opérateurs se préparaient par ailleurs à la diffusion de chiffres sur les réserves de brut par le département américain de l'Energie (DoE) mercredi. Ces données devraient faire état d'une hausse de 4,2 millions de barils des réserves de brut au cours de la semaine achevée le 23 janvier, selon une moyenne des prévisions d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg News.Les stocks d'essence devraient s'être étoffés de 2,9 millions de barils, tandis que ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) devraient avoir baissé de 1,5 million de barils.




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