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Prix du pétrole
Les cours du pétrole étaient mitigés hier matin en Asie, les investisseurs guettant les minutes d'une réunion de la banque centrale américaine et le rapport sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis.Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait 34 cents, à 94,82 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait 3 cents, à 101,53 dollars.La veille, le prix du pétrole coté à New York est tombé mardi à son plus bas niveau depuis janvier, fragilisé par un mouvement technique dans un marché attendant un rapport sur les niveaux de stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis.Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre, dont c'est l'avant-dernier jour de cotation, a perdu 1,93 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 94,48 dollars.A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a terminé à 101,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 4 cents par rapport à la clôture de lundi. Vers 14H55 GMT, le Brent a chuté jusqu'à 101,07 dollars, son plus bas niveau depuis le 26 juin 2013.Le net recul du WTI est simplement "une question d'expiration", a commenté Robert Yawger de Mizuho Securities USA. La cotation pour le contrat destiné à la livraison en septembre s'arrêtera mercredi à la clôture et certains investisseurs spéculatifs, ne souhaitant pas vraiment acquérir physiquement des barils d'or noir, "se débarrassent des contrats qu'ils ont dans leur compte", a-t-il expliqué.La tendance à la baisse a été aussi alimentée, selon le spécialiste, par l'anticipation d'une hausse, pour la troisième semaine de suite, des réserves de brut entreposés à Cushing, un terminal pétrolier du centre des Etats-Unis où sont stockés les barils servant de référence au WTI.Cette augmentation a été en partie causée par la suspension début août des activités de la raffinerie de Coffeyville dans le Kansas en raison d'un incendie. Les informations sur un possible redémarrage plus tôt que prévu des opérations dans cette usine "n'ont pas suffi pas à faire remonter les cours", a relevé Robert Yawger.Le département américain de l'Energie devait publier son rapport hebdomadaire sur les réserves de produits pétroliers aux Etats-Unis hier à 14H30 GMT.Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les réserves de brut auraient de leur côté diminué de 900 000 barils lors de la semaine terminée le 15 août. Celles d'essence sont attendues en baisse de 1,3 million de barils et celles de produits distillés de 700 000 barils. Les cours du brut sont par ailleurs toujours sous la pression de "l'apaisement des craintes des investisseurs sur de possibles interruptions de production provoquées par les conflits en Ukraine et en Irak", a relevé Dorian Lucas, analyste pour le cabinet spécialisé dans l'énergie Inenco. De plus, "l'augmentation récente des exportations pétrolières libyennes qui s'ajoutent à une offre mondiale déjà abondante", a-t-il ajouté.Malgré le chaos dans lequel est plongé la Libye, la production pétrolière a atteint 550 000 barils par jour (b/j) lundi et pourrait se hisser à 1 million de b/j en septembre, selon des déclarations du porte-parole de la compagnie nationale NOC, Mohamed Hrari.Après avoir été bloqué à divers degrés pendant près d'un an, le secteur pétrolier libyen tente de redémarrer depuis début juillet. Au plus fort des blocages, la production libyenne avait chuté à moins de 200 000 b/j alors qu'en temps normal, le pays peut pomper environ 1,5 million de barils par jour.




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