Algérie - Revue de Presse


Les syndicalistes sur le qui-vive La privatisation dans le secteur touristique fait-elle peur aux travailleurs ? Non, répond Mohamed Azira, secrétaire général du syndicat national de l?Entreprise de gestion touristique du Centre (EGT Centre), contacté hier pour nous expliquer la position du syndicat. En fait, selon lui, « c?est la manière avec laquelle se déroule cette privatisation qui est contestable. D?un côté, l?opération est mise en branle et, d?un autre côté, on nous demande notre avis en tant que partenaire social. La vision n?est pas claire ». Selon ses analyses, l?opération telle qu?elle est menée est « vouée à l?échec ». Les syndicalistes se plaignent d?un manque d?information. Il y a des unités qui ont une rentabilité certaine et qui sont proposées à la privatisation. Cependant, il existe des unités qui ne peuvent plus continuer à vivoter. Depuis que le gouvernement a annoncé son intention de privatiser, les syndicalistes sont sur le qui-vive. Ils ont multiplié les réunions régionales proposant au débat la privatisation des hôtels. Les 18 et 19 décembre, une conférence nationale réunira l?ensemble des syndicalistes sous l?égide de la Fédération nationale des travailleurs du commerce et du tourisme pour ficeler le dossier qui sera remis à la centrale syndicale. Dans une première étape, 25 hôtels sont proposés à la privatisation. Mohamed Seghir Kara, ministre du Tourisme, a plaidé depuis sa nomination pour l?encouragement de la privatisation des complexes et autres infrastructures hôtelières afin d?améliorer les prestations de service et de décharger l?Etat de la mission de gestionnaire pour qu?il se limite au rôle de régulateur. « Elle s?est faite même dans les pays socialistes. Les travailleurs qui la réduisent à la compression du personnel ont tort, car les expériences dans ce domaine ont montré que leur salaire peut augmenter de quatre à cinq fois », a souligné le ministre à maintes reprises.



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