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Prise en charge adaptée à chaque enfant



Prise en charge adaptée à chaque enfant
Les différents partenaires qui ont pris part à ce rendez-vous ont réitéré leur engagement à poursuivre cette mission dont l'objectif est de faciliter cette intégration scolaire en mettant en ?uvre tous les moyens nécessaires et utiles pour sa réussite.L'association des handicapés et leurs amis de la daïra de Bouzeguène ont organisé, récemment, un séminaire sur la prise en charge médicale des enfants handicapés dans le milieu scolaire. Les différents partenaires qui ont pris part à ce rendez-vous ont réitéré leur engagement à poursuivre cette mission dont l'objectif est de faciliter cette intégration scolaire en mettant en ?uvre tous les moyens nécessaires et utiles pour sa réussite. Le Dr Baya Hamoum, membre de l'association, rappelle l'objectif du séminaire : "Notre objectif est de travailler en terme de suivi médical des enfants qui sont accompagnés dans les établissements scolaires. Il est impératif qu'il y ait un bon suivi pour contribuer socialement à leur scolarité. Par exemple, un enfant épileptique sans suivi médical ne pourra jamais progresser dans sa scolarité. Pour réussir, nous mettons en ?uvre des thérapies adaptées pour assurer un suivi régulier de la pathologie car tous les aspects de ce handicap qui accompagnent la déficience mentale doivent être suivis régulièrement." L'enjeu, qui relève du domaine de la santé publique, invite les médecins et les pédopsychiatres à trouver une prise en charge adaptée à chaque pathologie. L'objectif recherché est donc de trouver la prise en charge médicale la mieux adaptée à chaque enfant. L'exemple de l'épilepsie soulevée par le Dr Hamoum en est édifiant de ces pathologies qui doivent bénéficier d'une prise en charge fiable par les services de santé. L'espoir pour ces enfants est venu du directeur de l'EHS de Oued Aïssi, Lounis Bounous, qui donne des assurances à l'association : "Nous sommes disposés à travailler avec l'association des handicapés de Bouzeguène et à leur faciliter la tâche, notamment dans le cadre du jumelage, un dispositif bien pris en charge dans la nouvelle loi sanitaire qui réhabilite et revalorise le médecin généraliste ainsi que le médecin de famille. À titre d'exemple, l'autiste doit être pris en charge à l'âge du préscolaire. Il doit être traité dès l'âge de deux ans en associant les parents qui doivent accepter la maladie et ne pas la considérer comme un tabou." D'aucuns ont relevé l'intérêt d'une coordination d'efforts pour arriver à une intégration scolaire efficiente avec l'association des neuro-pédiatres, des psychologues, du corps enseignant et des représentants de la médecine scolaire, tout cela pour lutter contre l'isolement, l'abandon, l'incompréhension de ces enfants qui pourraient donner le meilleur d'eux-mêmes pour devenir des citoyens indépendants. Enfin, Dr Zeggane, psychiatre à l'EHS de Oued Aïssi, conclu : "Quand on sort du carcan familial, c'est une première expérience de socialisation car l'enfant est appelé à devenir progressivement un individu comme tous les autres. Quand il réussit à franchir une telle étape, l'enfant handicapé se comportera comme un citoyen normal."K. N. O.
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