Algérie - A la une


Principes
Volée de bois vert à sonner toutes les oreilles des officiels du football marocain. Une taloche qui fera bourdonner, un très long moment, les tympans jusqu'à provoquer « l'acouphénisme » au palais royal. C'est là, la sentence d'un continent envers un de ses composants, ces derniers temps, turbulent impénitent et récidiviste. Et de plein fouet par cette Afrique qui cultive l'unité, l'amitié, la solidarité. On ne badine pas avec les principes, répond l'Afrique à « celui » qui s'improvise, souvent par excès, perturbateur, voire s'agitant comme un enfant « gâté ». La CAF a délocalisé la CAN 2015 du Maroc vers la Guinée équatoriale en signe de rejet de la requête du royaume pour le report de l'édition au motif fallacieux du risque Ebola. Premier revers pour le Maroc. Depuis hier, ce sont les pays membres de la Cosafa (Association de football des pays de l'Afrique australe) au nombre de quinze (Afrique du sud, Angola, Botswana, Comores, Lesotho, Kenya, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, Swaziland, Zambie, Zimbabwe) qui ont décliné l'invitation de la fédération royale marocaine de football pour assister au mondial des clubs qui aura lieu au Maroc du 10 au 20 décembre en solidarité avec la CAF « considérant que les raisons invoquées par le Maroc pour le report de la CAN étaient inacceptables et constituaient un affront à la dignité africaine ». Boomerang pour le royaume qui voulait s'afficher plus « clean » que toute l'Afrique sur le plan santé en voyant Ebola dans la crème du football africain (les 15 pays qualifiés avant l'exclusion du Maroc) mais apte à l'organisation du mondial des clubs. La Cosafa sur la ligne de la CAF, a répliqué chaudement par un niet franc et ô combien symbolique au simulacre du Maroc. Un retour de monnaie à l'africaine. Un camouflet et un discrédit à l'entourloupette et la tentation « filoutrite » de la fédération royale et son ministère de la Santé. Qui s'y frotte s'y pique ! Car, la politique du gagneur en « pile et face », une marque marocaine, est révolue. Usée...à amuser les plus néophytes et conciliants. Le bouchon s'est « noyé » mais personne ne mord plus à l'hameçon. Tout poisson pourri-congelé ...pue dès que la chaleur l'effleure. Le royaume multiplie les maladresses et les bévues à chaque fois que la conjoncture régionale ou mondiale l'interpelle. Aujourd'hui, il se tord la cheville avant même de contrôler le ballon. Acculé à l'intérieur par le bouillonnement social, isolé et condamné politiquement par l'Union africaine et l'ONU, dénoncé par les organisations non-gouvernementales, le Maroc, qui veut sauver les apparences, se trahit par ses contradictions. En attendant les sanctions de la CAF (on parle de suspension de 4 ans et d'une amende de 16 millions de dollars), le Maroc sera seul dans « son » mondial. Sans l'Afrique qui, à son tour, a peur de contracter le « virus » du mensonge et la « fièvre » de la « reculade ».




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